Invité au Salon mondial de la défense, de sécurité et d’armement de Paris, le président des Transformateurs Dr Succès Masra a publié sur les réseaux sociaux, ses photos dans lesquelles, il manipule des armes de guerre. Une publication qui continue de susciter les réactions des internautes.
Sur ses pages officielles Facebook et tweeter où il a publié ses photos, Succès Masra écrit « Rencontrer le gratin des meilleurs du monde dans l’armement en un lieu et être au fait des nouvelles innovations, technologies et progrès pour mieux décider pour le type d’armée et équipement qu’il nous faut à l’avenir, autant de questionnement qui ont pu trouver réponse précise ici et là ». Une publication qui fait réagir les internautes, tant sur Facebook que Tweeter. Certains rappellent les propos de Succès Masra, qui disait souvent « tout le monde connait où on vend les armes.
Maintenant que la lutte pacifique n’a pas marché, il faut essayer le contraire comme certains Tchadiens ont l’habitude de le faire ». « Chacun a sa conception des choses », commente un internaute. « Je suis sûr que, si un général analphabète voit ceci, il dira ‘‘Sara dah guewi ko’’ (Ndlr : ce sudiste est dur). Depuis longtemps on vous parle doucement et maintenant vous avez poussé l’enfant à toucher les armes », écrit un autre.
Certaines pages ont repris les images avec leurs propres commentaires. « Parce que c’est Succès Masra, ça dérange ? (…) .
Aujourd’hui, du moins officiellement Succès Masra montre qu’il peut aussi manipuler les armes. Comme pour dire que si manipuler une arme était suffisant pour avoir l’onction de diriger, tout le monde peut devenir Président du Tchad », interprète un autre internaute sur sa page Facebook. « A partir d’aujourd’hui, si on est tous d’accord que tout le monde sait où se trouvent les armes et si tout le monde peut avoir le contact des industries militaires, la question qu’il convient plutôt de se poser est que : si tous les Tchadiens venaient à faire de la pratique des armes leur idylle, que va devenir le Tchad ? », complète-t-il.
Nadjita Namlengar