Le Premier ministre de transition, Pahimi Padacke Albert a ouvert, ce jeudi 5 mai 2022 à l’hôtel Radisson blu, les travaux de la 13ème session du comité de pilotage de la stratégie intégrée des nations unies pour la Sahel (Uniss), en faveur de la paix et du développement au sahel.
Délocalisée pour la première fois en dehors de Dakar, cette 13ème session du comité directeur de la stratégie intégrée des nations unies qui se tient durant deux jours à Ndjamena, vise à évaluer les engagements prises lors de la précédente session pour promouvoir la paix et prévenir les conflits en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Selon le représentant spécial secrétaire général des nations unis pour l’Afrique de l’Ouest et le sahel, Mahamat Saleh Annadif, l’augmentation des prix de denrées alimentaires pose des risques importants pour la stabilité politique et sociale dans la région sahélienne. « Au-delà des défis de l’espace sahélien, la persistance de la crise en Lybie reste un facteur aggravant qui nous interpelle », relève Mahamat Saleh Annadif. Pour lui, les problèmes liés à la crise ukrainienne notamment la hausse des prix des produits de premier nécessité et le problème énergétique à l’horizon doivent être débattus pendant ces deux jours de travaux, souhaite-t-il
Pour le Premier ministre de transition, Pahimi Padacke Albert, la région du sahel est confrontée à une série de défis de tous ordres qui menacent la stabilité et la souveraineté des populations et des Etats dans la région. « Aujourd’hui, les défis auxquels le sahel fait face, vont au-delà des limites des compétences territoriales des entités ici réunies. Le Tchad soutient pleinement ces efforts visant à renforcer la cohérence et l’intégration des activités des nations unies au sahel, afin de s’attaquer ensemble aux problèmes structurels du sahel qui rendent la région vulnérable aux conflits », rassure Pahimi Padacke Albert.
Nadjita Namlengar
