Le représentant adjoint de l’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) au Tchad Marc Mankoussou et le directeur général adjoint de la grande muraille verte Ahmat Mahamat Haggar ont présidé l’atelier de validation des documents du projet et la mise en œuvre de la Grande Muraille Vert (Tchad).
C’est un atelier qui vise à présenter les premières études réalisées dans le cadre du projet Readiness, soumises à la validation en vue de favoriser l’amélioration du dialogue des parties prenantes engagées dans l’Utilisation et le changement d’affectation des terres et les forêts (Ucatf). « L’objectif de ce projet est de générer des données factuelle requises pour le scenario de référence des interventions ciblées d’adaptation et d’atténuation du changement climatique et de créer un environnement porteur au Tchad, en termes d’investissement majeurs dans des initiatives de lutte contre le dérèglement climatique », précise le représentant adjoint de la Fao au Tchad Marc Mankoussou.
Plusieurs documents seront soumis à l’évaluation dont « le rapport d’évaluation technologique innovante et les bonnes pratiques connexes a l’utilisation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie de l’initiative de la grande murailles verte au Tchad et l’évaluation du genre et le changement climatique et le plan d’action du changement climatique et du genre ». D’après le représentant adjoint de la Fao ces documents contribueront à la formulation du programme régional Scaling up résilience in africa’s great green wall (Suraggwa) dont l’objectif est d’opérer un changement de paradigme urgent et majeur dans six pays extrêmement vulnérables au changement climatique. Ces pays sont entre autres le Tchad, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Sénégal dans le cadre de l’initiative de la grande muraille verte (Gmv).
Pour le directeur général adjoint de la Gmv Ahmat Mahamat Haggar, le changement climatique et ses impacts sont l’un de plus grand défis auxquels l’humanité est confrontée. « La vulnérabilité du pays face au changement climatique demande des actions innovantes pour renforcer la résilience des communautés particulièrement en milieu rural et cet atelier a pour objectif de procéder à un examen critique des rapports ; de formuler des suggestions en vue de les enrichir et d’obtenir à travers la validation des documents soumis », conclut-il.
Neloum Bal rebecca, stagiaire