A la fin d’un séminaire d’échange entre les militants et les leaders, le coordonnateur de Wakit Tama, Me Max Loalngar à fait un point presse pour lire les recommandations des participants à ce séminaire.
Le dialogue national inclusif avance à grand pas et le Tchad, selon Max Loalngar, ne peut se soustraire aux étapes du bon déroulement d’un dialogue national. « Le dialogue est un processus qui recouvre trois phases. Une phase préparatoire, une phase de mise en œuvre et une phase d’évaluation. Le Tchad ne saurait se soustraire à cette démarche pertinente », informe Me Max Loalngar.
Les participants au séminaire de Wakit Tamma recommandent au Conseil militaire de transition, dans le cadre du dialogue national en préparation, « la révision de la charte de transition, à l’effet d’y inscrire la non éligibilité des acteurs de la transition ( Cmt, Cnt, les membres du gouvernement), la définition des critères claires et de la qualité des participants ».
Les participants exigent « l’organisation d’un dialogue vrai et util au peuple, dont les résultats seront exécutoires, la refondation de l’Etat tchadien dans toutes ses dimensions » mais aussi « la rupture des relations diplomatiques avec la France et toutes les puissances nuisibles au développement du Tchad et la démission du premier ministre et son gouvernement incapable de réussir un dialogue national vrai qui sauve le Tchad ».
Me Max Loalngar prévient qu’à défaut d’une réponse favorable à ces exigences, le peuple tchadien serait appelé à une désobéissance civile. « L’heure est à la vérité des filles et fils de ce pays. L’heure est à la condamnation sans condition des crimes gratuits et inutiles qui endeuillent nos campagnes », conclu-t-il.
Nadjita Namlengar