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Des médecins et pharmaciens en instance d’intégration menacent de mener des actions pour entrer dans leur droit

Des médecins et pharmaciens en instance d’intégration menacent de mener des actions pour entrer dans leur droit 1

Le collectif des médecins et pharmaciens en instance d’intégration à la fonction publique menacent d’entreprendre des actions pour réclamer leur droit de travail si le gouvernement ne réagit favorablement à leur situation.

Ce sont  plus  de  371 médecins et pharmaciens des promotions de médecine et pharmacie de la faculté des sciences de la santé humaine de N’Djamena, des lauréats de la 1ère promotion de l’université Adam Barka d’Abéché, de la 3ème promotion du Centre hospitalo-universitaire le Bon samaritain, de la 2ème promotion des sciences de la santé humaine de La Havane/Cuba et des écoles de médecine d’autres universités étrangères qui attendent attendent leur intégration à la fonction publique du Tchad depuis un an.

D’après le collectif, malgré les promesses du gouvernement pour une intégration rapide, rien n’est fait jusqu’à ce jour. « Notre demande d’audience adressée  au ministère de la fonction publique, au premier ministre de transition, au vice président du conseil militaire de transition et au  Pcmt sont restés lettre morte.

Et pourtant , le ministre de la santé publique a réitéré le besoin en ressources humaines lors de sa dernière interpellation par le conseil militaire de transition. Ainsi que le constat d’un conseiller national de transition de l’absence des médecins spécialistes à l’hôpital régional de Bongor », informe Dr Baal Hachim Lauréat de la 2ème promotion des sciences de la santé humaine de La Havane.
Pour le collectif des médecins et pharmaciens en instance d’intégration, ce paradoxe flagrant d’incohérence entre les propos du gouvernement et la réalité  montre que « le Tchad a besoin énormément des médecins et pharmaciens alors que ceux qui sont formés au frais du contribuable à coût de milliards chôment et attendent depuis plus d’un an d’être intégrés».

Déplorant l’inaction du gouvernement, ils comptent entreprendre des actions dans les jours à venir si rien n’est fait pour changer leur situation.

Kedai Edith