Au cours d’un point de presse, les organisateurs de la marche pour la dignité et la justice du 15 février dernier ont dressé un bilan de la violente répression policière. Ils annoncent 18 blessés dont un par balle réelle.
Selon les organisateurs, plus de 2000 personnes ont pris part cette marche. Le comité a recensé 18 blessés dont un par balle réelle lors de cette marche réprimée par les forces de défense et de sécurité.
Pour les initiateurs, cette marche n’a pas été interdite par les autorités mais la police s’est permis de réprimer à coup de gaz lacrymogène et à balle réelle. Le porte-parole du comité de crise, Ndjiguingué Mayana exprime son incompréhension sur les agissements de la police qui, selon lui, a pourchassé les manifestants dans les ruelles et même dans les domiciles privés.
Les ressortissants du grand Moyen-Chari déplorent le silence complice des autorités qui n’ont jamais condamné cette bavure policière. Ils exigent que la justice soit faite pour les victimes de Sandana et ceux de N’Djaména.
Le comité entend organiser une descente collective à Sandana, lieu des massacres dans les jours à venir.
Nadjita Namlengar