Le coordinateur du ministère des finances et du budget Adam Abakar Kayaye dénonce dans un communiqué de presse une « une malicieuse campagne de désinformation » sur l’inscription des étudiants tchadiens à l’Institut africain d’informatique (Iai) pour insiste-t-il, « salir la réputation du ministre des finances et de budget.
Depuis quelques jours, des informations divulguées sur la toile mais aussi dans certains périodiques font état de la mauvaise foi du ministre des finances et du budget, Tahir Hamid Nguilin qui, d’après ces informations aurait refusé d’ordonner le paiement des frais de déplacement des étudiants tchadiens admis à l’Institut africain d’informatique (Iai). Pour le service de la communication dudit ministère, il s’agit d’une « campagne de désinformation » pour « salir la réputation du ministre des finances et de budget ».
« La promotion-qui revendique le soutien de l’Etat du Tchad- a passé un concours qui n’a pas été organisé par la Direction de la Solde du ministère des finances et du budget, comme c’était le cas auparavant et ce encore, sans que le ministère n’en exprime le besoin », précise le coordinateur Adam Abakar Kayaye.
Le ministère entend compter sur les diplômés formés sur le plan national. « S’agissant des compétences à recruter dans le cadre du déploiement en cours du Système intégré de gestion des finances publiques (Sigfip), il est à rappeler (…), pour des raisons de budget le ministère a pris l’option, pour ce qui est des qualifications informatiques et télécoms (…) à des recrutements par voie de concours, transparents et ouverts aux jeunes tchadiens–déjà diplômés–sortis de toutes les écoles publiques et privées, étrangères ou tchadiennes, disposant ces curricula, y compris de l’Enastic et de l’Université de Moundou », ajoute-t-il.
Le coordinateur du ministère des finances et du budget assure par ailleurs que seule la compétence devant rester le critère de sélection. « Sous réserve de la disponibilité desdites formations dans le pays, tout en promouvant l’idéal panafricain de mutualisation des ressources pour les formations complexes, rares et insoutenables pour des pays isolés, le ministère promeut et encourage les établissements et centres de formation basés au Tchad, pour des raisons d’économie et de durabilité », explique-t-il.
Sur des réclamations d’arriérés par cette école, il informe : « sans se prononcer sur leur montant et les justificatifs à produire et tout en déplorant la multitude d’intermédiaires, le ministère rassure l’Iai que ceux-ci feront l’objet d’un traitement diligent et conforme aux textes par la direction de la dette, à l’instar des autres arriérés que connaissent tous nos Etats », complète Adam Abakar Kayaye qui invite l’opinion « à s’abreuver à la bonne source pour éviter de tomber dans le piège de la manipulation, moyen de prédilection des ennemis de la paix qui attisent les fibres tribales et ethniques, à des fins inavouées ».
Nguelsou Balgamma
