Culture

Festagor ou les Gor en fête

Festagor ou les Gor en fête 1

Communauté très représentée à N’Djamena et soudée en toute circonstance, les Gor ont organisé du 12 au 13 février 2022, un festival dénommé « Festagor », un festival des arts et de la culture Gor qui a drainé un nombre important de la communauté gor résidant à N’Djaména.

Placée sous le thème « la culture Gor face aux mutations socioculturelles et économiques », cette 1ère édition du festagor s’est déroulée dans une ambiance festive au complexe culturel Acamod, situé au quartier Abena, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena.

La cour principale du complexe a abrité les débats et échanges ainsi que des spectacles de musiques modernes pendant que l’annexe côté Ouest a accueilli des stands où ont été exposés des objets fabriqués par les artisans de la communauté.

Une partie des stands est occupée par des femmes vendeuses de mets ainsi que des boissons traditionnelles Gor.

En soirée, l’espace est animé par de groupes de danse de différents villages du terroir Gor. Pour le président du comité d’organisation, Aoutengar Mandigui, « ce festival vise à renforcer les liens au sein de la communauté et de transmettre aux jeunes générations le mode de vie Gor afin que celles–ci le perpétuent ».

A la soirée du deuxième jour, pendant que les artistes se succédaient sur scène, une terrible nouvelle est tombée : « Papa Tera, l’un des baobabs de la culture gor est mort ». La nouvelle a mis la foule en émoi. Solea est revenu sur scène pour interpréter un titre du défunt en hommage.

Les Gor, appelés affectueusement « mangeurs de chiens » sont originaires de la province du Logone orientale, dans le sud du pays

Abgué Boukar Christophe