En cinq ans, des hommes d’affaires tchadiens réunis au sein du collectif d’investisseurs entendent créer 100.000 emplois indirects et 3.000 entreprises privées pour, disent-ils, briser les goulots d’étranglement qui handicapent la marche du pays vers l’émergence et son le développement.
« Nous allons nous-aussi, procéder à notre propre transition. La Transition de nos mentalités, de nos comportements et de nos philosophies économiques et commerciales », précise le secrétaire général du Conseil national des importateurs, exportateurs et transitaires (Conite) Mahamat Nour Abakar.
Ces investisseurs n’entendent pas tout chambouler. « Nous ne bousculons aucunement les efforts déjà consentis, ni les programmes déjà élaborés. Au contraire, nous allons les répertorier, les identifier, les actualiser à leur juste valeur. Et négocierons leur prise en compte et leur conversion dans la nouvelle formule dynamique et professionnelle, réductrice des gaspillages financières axées vers l’éradication immédiate de la pauvreté dans notre pays », ajoute-t-il.
Pour sortir de la crise économique et de la pauvreté par un chemin plus court et inédit assurent ces entrepreneurs tchadiens, il faut investir dans des domaines innovants. « Un défi à la fois tactique, technique, humain, financier et managérial. Nous sommes très heureux de faire cette annonce aujourd’hui et serons également très heureux pour discuter, échanger et fournir plus des détails sur les voies et moyens de pouvoir exécuter les programmes avec les plus hautes autorités du pays pour le plus grand bonheur du peuple tchadien »
Stanyslas Asnan
