Les quatre activistes, Abel Maïna, Makaïla Nguebla, Tahirou Hissein Dagga et Habib Ben ont animé une conférence de presse ce lundi 13 décembre 2021 à l’hôtel Radisson blu pour préciser les conditions et les raisons de leur retour au pays après des années d’exil.
La main tendue du Président du Conseil militaire de transition et la garantie sécuritaire de ce dernier sont les principales motivations pour le retour de ces quatre activistes qui veulent apporter leur contribution pour la réussite du dialogue national inclusif en cours. Pour le porte-parole du groupe, Makaïla Nguebla, la volonté politique des autorités de la transition a favorisé leur retour au Tchad.
« La première condition de notre retour est la garantie sécuritaire, la seconde est l’amnistie général qui sont déjà respectées et d’autres conditions sont en train d’être prises en compte par les autorités de transition. Il y a un temps pour la guerre, il y a un temps pour paix », estiment Makaïla Nguebla et ses compagnons pour justifier leur retour. Ces activistes affirment emboiter les pas de Saleh Kebzabo, Mahamat Alabo ou de Mahamat Nour Ibedou et d’autres figures de l’opposition qui ont rejoint le processus de transition.
Les quatre activistes n’ont pas échappé aux questions des journalistes. Sur les menaces de morts, proférées par des individus, qui pèsent sur eux, les activistes ont répondu en chœur ne rien craindre. Ils affirment n’avoir rien reçu comme argent de la part des autorités pour leur retour. « Nous n’avons pas reçu des espèces sonnantes et trébuchantes de qui que ce soit.
Ceux qui disent que nous avons quelques choses qu’ils le prouvent. En ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas vendre le peuple tchadien », clame Makaïla Nguebla.
Nadjita Namlengar