La France donne 1 millions d’euro pour sauver le Lac Tchad
La France et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud) ont signé un accord de partenariat sur la mise en œuvre d’un projet de réhabilitation de l’écosystème des zones riveraines du Lac Tchad ce samedi 28 janvier 2017 dans la salle de conférence du PNUD à Farcha dans le 1er arrondissement municipal de N’Djamena.
Ce partenariat entre la France et le Pnud cherche à promouvoir la croissance inclusive et à mettre l’accent sur la durabilité environnementale par une transition progressive vers une croissance verte, résiliente au climat, soutenue par des interventions en faveur des pratiques de gestion durable des ressources naturelles. C’est un partenariat stratégique exclusivement au profit des populations tchadiennes.
Le projet vise à réduire les risques liés aux utilisations des énergies fossiles et optimiser les opportunités offertes par le modèle de croissance verte ; restaurer le couvert forestier de la région sur une superficie de 4000 ha avec la participation active de la communauté (femmes et jeunes) ; renforcer les capacités des organisations de femmes et de jeunes de la région du Lac Tchad et créer des emplois non agricoles comme la fabrication d’objets artisanaux ; rendre une exploitation efficiente des arbres bleus à des fin commerciales à grande échelle et privilégier la gestion communautaire des forêts.
Selon Brah Mahamat, ministre de l’Environnement et des pêches, cette convention est une preuve évidente pour la lutte contre le réchauffement climatique. « Permettez-moi de saluer l’engagement tous azimuts du gouvernement français qui non seulement a permis l’obtention de l’accord historique de Paris sur le climat mais aussi son entrée en vigueur. Votre présence à N’Djamena, juste deux mois après le Cop 21, cop de l’action pour le financement en faveur du Lac Tchad est la preuve évidente que le dynamique enclenchée depuis Paris est maintenue », félicite-t-il.
Pour Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, Chargée des Relations internationales sur le Climat, son arrivée au pays de Toumaï pour la signature de la convention pour le financement du projet réhabilitation de l’écosystème des zones riveraines du Lac Tchad comporte deux raisons. « La première c’est l’engagement pris lors de la cop 21 pour l’Afrique que j’ai l’honneur de présider. Des engagements pour les énergies renouvelables, des engagements sur les murailles vertes et le deuxième engagement c’est le Lac Tchad parce que le Lac est un élément majeur de l’équilibre écologique de toute cette partie de l’Afrique. C’est un des zones les plus vulnérables et fragiles. Si rien n’est fait 5 millions besoin d’une assistance humanitaire. Je suis venue spécialement pour lancer le démarrage qui va permettre de façon très opérationnel de passer à l’action», précise la ministre française.
Djimnayel Ngarlenan
