Le président de l’Union des cadres chrétiens du Tchad (Ucct) Ngaradoum Alla-Ndigue s’insurge contre le mutisme des autorités de transition après la profanation de la Paroisse Bienheureux Isidore Bakandja de Walia Goré et l’agression de son Curé, Abbé Madou Bahaina Simon-Pierre.
Plus d’une semaine après l’agression du curé de la Paroisse Bienheureux Isidore Bakandja de Walia Goré et le mutisme du gouvernement de Transition, le président de l’Union de cadres chrétiens du Tchad (Ucct) ne cache pas son indignation. « L’ensemble des chrétiens catholiques en général et ceux de l’Ucct dans toutes les provinces du Tchad sont profondément choqués par la profanation par les militaires de la paroisse Bienheureux Isidore Bakanja de Walia Goré et l’agression physique de son Curé, l’Abbé Simon Pierre Madou le 3 novembre 2021 », relève Ngaradoum Alla-Ndigue, le président de l’Ucct.
Il rappelle que si le Tchad apparaissait aujourd’hui comme un pays uni et fort, c’est grâce au travail de la plateforme interconfessionnelle qui regroupe aussi bien les fidèles catholiques, protestants que musulmans. Pour Ngaradoum Alla-Ndigue, la profanation de la paroisse Bienheureux Isidore Bakanja de Walia Goré et l’agression de son Curé fragilisent la plateforme avec ses efforts collatéraux et contredisent surtout le principe de la laïcité au Tchad.
L’Ucct exige par ailleurs l’arrestation et la condamnation de tous ceux qui s’inscrivent dans la logique de la violence. « L’Union des cadres chrétiens du Tchad réitère sa demande au président du Conseil militaire de transition de garantir la sécurité des hommes de Dieu et des lieux de culte », complète-t-il.
