Politique

L’avocat de World-vision fait une mise au point

L'avocat de World-vision fait une mise au point 1

L’avocat de World-vision Me Abdoulaye Adam Bahar a fustigé lors d’un point de presse les sorties médiatiques des avocats de la défense de Gody Tary Gassara. Des agissements qui visent selon lui à jeter de l’anathème sur l’Ong. Quelques jours après la sortie de l’un des conseils de Gody Tary Gassara qui a dénoncé l’ingérence du ministre de la justice, Mahamat Ahmat Alhabo, l’avocat de World-vision Me Abdoulaye Adam Bahar a décidé de faire une mise au point. « L’Ong ne se reconnait pas dans des pratiques de démarchage ou de sollicitation d’une quelconque faveur des acteurs judicaires de sorte à justifier une immixtion d’une autorité judicaire de la place. Si immixtion il y’a eu, cela devrait plutôt avoir pour résultat la mise hors de cause ou la relaxe de l’Ong des fins de poursuite. Mais en l’état actuel de la procédure, et au regard de la teneur des décisions jusque-là rendues, tout porte à croire que l’immixtion a servi à l’adverse partie », précise-t-il. Me Abdoulaye Adam Bahar assure que ces sorties s’apparentent à une campagne de dénigrement et de discrédit contre des multiples actions salvatrices et citoyennes de l’Ong et rappelle par ailleurs que la procédure n’est pas définitivement achevée pour justifier un sentiment de victoire des uns sur des autres. « La Cour Suprême a simplement été saisie relativement au sursis à exécution de l’arrêt de la cour d’Appel. La décision d’irrecevabilité qui en est la résultante, ne purge pas définitivement l’objet de la saisie qui peut être reprise à tout moment après régularisation. L’Ong attend donc la rédaction dudit arrêt afin d’apprécier l’opportunité de la saisine à nouveau ou non de la Haute Cour. C’est dire que, le fond de la procédure reste entier et, il fera l’objet d’un réexamen en droit par la plus haute juridiction du berceau de nos ancêtres, la Cour Suprême », informe-t-il.

Aussi, le conseil annonce qu’une procédure correctionnelle est en cours contre tous ceux qui usent des faux documents, « concoctés par des individus véreux et qui portent son logo ainsi que, le spécimen de ses responsables ». Cette procédure, informe Me est en enquête préliminaire et ce, « suivant une saisine régulière du parquet d’instance de Ndjamena d’une plainte en ce sens ».

Tout en rassurant les partenaires techniques et financiers ainsi que les bénéficiaires, Me Abdoulaye Adam Bahar rassure en sus que l’Ong n’entend nullement baisser les bras « face à ce combat judiciaire ourdie et montée de toute pièce avec des ramifications très lointaines et dont, le but est de l’affaiblir et de saboter ses activités ».

Stanyslas Asnan