Fête sous une haute surveillance sécuritaire à N’Djamena
Des 16h ce 31 décembre 2016, plusieurs véhicules du Groupement d’intervention de la police (Gmip) convergent vers le commissariat central de N’Djamena. Entre temps, au niveau des ronds-points de petites unités de forces de l’ordre sont stationnées. Juste à côté, les agents de la Brigade de la circulation routière travaillent sans relâche pour réguler la circulation.
Sur les avenues et au niveau des intersections, on assiste aux embouteillages. Les véhicules de la police, de la gendarmerie et de la garde nomade patrouillent sans cessent. Même constat au niveau des marchés et les places publiques où on remarque la présence policière. Selon une source policière, plus de 5000 policiers sont mobilisés. A cela s’ajoute les gendarmes, les gardes nomades et les militaires.
La croix rouge n’est pas du reste. Plusieurs équipes de secouristes étaient visibles dans les ronds-points et les principales avenues.
A Zalia et Nguéli, quartiers frontaliers de la ville camerounaise kousserie dans le 9eme arrondissement, la surveillance est renforcée. Ceci pour éviter les infiltrations des individus mal intentionnés, apprend-on d’une source sécuritaire. Même constat à la sortie nord de N’Djamena.
Au niveau des églises et bars, les policiers et gendarmes sont déployés. Des fouilles systématiques sont opérées pour la sécurité des populations.
Dans les quartiers, des patrouilles motorisés et pédestres sillonnent les coins et recoins. Avec le paiement d’un mois de salaire, la fête apparaît belle. Des parades motorisées sont aussi observées par endroit. Les bars, vides à noël sont bondés.
C’est pourquoi, N’Djamena connaît ce fort déploiement de la police pour assurer la sécurité des personnes et des biens commente un policier devant une église.
Asnan Non-Doum Saturnin