C’est dans le souci de former et d’orienter les jeunes amoureux au ballon orange que Hight5 Academy a été mis sur pied par un groupe d’anciens joueurs de basket-ball. Implantée à Diguel et Amtoukouin, le centre se fixe pour mission la formation de futurs Michael Jordan tchadiens. Reportage !!!
Sur le terrain de basket du lycée d’Habena, sous un petit nuage, les élèves du H5 Academy, divisés en deux équipes, féminine et masculine s’entrainent ardemment sous les instructions de leurs deux encadreurs Hassan Moustapha et Hervé Madjissem. Sur le terrain, chaque jeune athlète se bat bec et ongle pour avoir des félicitations des coach.
A ce jour, Hight5 Academy qui n’a pas de terrain entraine ses jeunes filles et garçons de toutes tranche d’âges confondues sur les terrains du Lycée d’Amtoukouin et Sos. Pour Hassan Moustapha, l’un des deux encadreur et co-fondateur de H5 Academy, ces jeunes ont de talents cachés mais, ils leur manquent des personnes pour les accompagner, les former et les orienter : d’où l’idée de créer ce centre. « Étant un joueur de basket-ball avec mes amis, nous connaissons mieux ce milieu et nous avons voulu apporter notre modeste contribution à l’éclosion de cette discipline qui fait la fierté de notre pays », a-t-il justifié.
Bien que H5 Academy est ouvert à tous les jeunes, il faut répondre au préalable à quelques conditions comme le révèle son encadreur principal. « Le jeune joueur qui veut adhérer au centre doit remplir certains critères. Il doit être apte physiquement, soumette au remplissage des parents le formulaire pour leur autorisation. Et le plus important, il doit se soumettre aux règlements intérieurs entre autres la discipline », explique Hassan Moustapha.
Preuve d’un travail bien fait, deux joueurs de H5 Academy ont participé avec les autres jeunes tchadiens au championnat africain des moins de 16 ans qui s’est déroulé à Caire en Égypte.
Malgré les difficiles, les élèves du H5 Academy s’entraînent trois fois par semaines.
« Les séances se déroulent chaque lundi mercredi et vendredi de 15h40 à 18h00 », ajoute Hassan Moustapha.
Face au défi et en raison de multiples difficultés aussi bien d’autre matériel et technique, aussi bien les parents de jeunes et les encadreurs appellent à l’aide. « Nous rencontrons quotidiennement des difficultés telles que, manque de ballons, de maillots et manque des matériels pour l’entraînement. Et notre terrain est vétuste, c’est à dire on veut un bon terrain de basket-ball », s’est-il plaint.
Nadjita Namlengar