Le Premier Ministre de transition Pahimi Padacké Albert a lancé officiellement les opérations de paiement des 22.000 ménages vulnérable de N’Djamena. C’est dans le cadre du Projet d’appui aux réfugiés et aux communautés d’accueil (Parca).
A partir de ce mardi, les 22.000 ménages de N’Djamena, bénéficiaires du téléphone portable et de la carte Sim Moov-Africa vont bénéficier du paiement intégral de 120.000 francs Cfa. Cette opération de la Banque Mondiale vise à aider les ménages vulnérables à faire face aux conséquences socio-économiques de la Covid-19. Les bénéficiaires recevront un transfert unique d’un montant de 120.000 francs Cfa, payable une seule fois.
Selon le représentant de la Banque mondial, le Projet d’appui aux réfugiés et aux communautés d’accueil (Parca) est la volonté du gouvernement tchadien en partenariat avec la Banque Mondiale de répondre rapidement et massivement aux impacts économiques afin de protéger les ménages les plus touchés par les mesures contre la pandémie du coronavirus.
Le Ministre de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale Issa Doubragne rappelle que ce jour était tellement attendu par les ménages touchés par les mesures contre la pandémie à Covid-19. « L’attente a été longue, mais le moment de soulagement pour beaucoup de ménages à N’Djamena a effectivement sonné. Le gouvernement a beaucoup misé pour venir en aide à une partie de la population de N’Djamena, victime des effets de Covid-19 et des inondations séquentielles », precise-t-il.
Le ministre de l’économie invite en sus chaque bénéficiaire à se rendre dans l’école où il s’est fait enrôler muni de téléphone et de la carte sim remis par le projet, pour recevoir intégralement son paiement de 120.000 et il met en garde toute personne qui tenterait un faux.
Un numéro vert 95 81 61 60 est laissé aux ménages pour dénoncer toute tentative de faux.
Le premier ministre de transition Pahimi Padacké Albert note que le Tchad est confronté à plusieurs défis relatifs au changement climatiques, à l’afflux constants des refugiés venant des pays voisins et à l’insécurité lié au terrorisme.
Mais le Parca reste limité à 7 provinces sur les 23 que compte le pays en raison des conditions de la Banque Mondiale liées aux réfugiés et aux ressources.
Miguerta Djiraïngué
