Plus de visa entre le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad
Les ministres de défense et de la sécurité des pays membres du G5 Sahel ont décidé vendredi soir de créer de « groupes d’action rapide avec l’appui technique de la France et de l’Espagne et le financement de l’Union Européenne ».
« Ces groupes, composés d’une centaine d’hommes, bien entraînés et très mobiles se déploieront dans les zones où opèrent les terroristes. C’est un exemple qui a réussit en Espagne dans le cadre de la lutte contre les séparatistes de l’Etat « a expliqué le secrétaire permanent du G5 Sahel Najim Elhadj Mohamed.
« Il faut maintenant que les états adressent les requêtes pour que le financement se mettent en place » a ajouté M Mohamed.
Les ministres ont aussi décidé de « l’implantation en Mauritanie du Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce et la création de l’école de guerre sous l’appellation « collège de défense du G5 Sahel ».
Enfin les ministres décident de « la mise en œuvre de la suppression des visas selon les modalités suivantes: pour les passeports diplomatiques et de service, des actes administratifs pris par chaque Etat permettront à leurs détenteurs de circuler librement entre les cinq états et pour les passeports ordinaires, des rencontres bilatérales entre les ministres des affaires étrangères et de la sécurité se tiendront pour la prise des dispositions en vue de la suppression effective des visas sous trois mois ».
« Le problème se pose juste pour le Tchad et la Mauritanie qui ne sont pas membres de la Cedeao. Sinon la libre circulation est déjà effective entre le Burkina, le Mali et le Niger » explique le ministre tchadien de la sécurité Ahmat Mahamat Bâchir.