Le coordonnateur de la plateforme des organisations de la société civile, Max Loalngar, a animé ce jeudi 5 août 2021 une conférence de presse pour annoncer l’organisation d’une marche le 7 août pour dire non au confiscation du pouvoir par leconseil militaire de transition(Cmt) et exiger certaines révisions dans le processus de transition.
Après la marché du 29 juillet dernier, la plateforme des organisations de la société civile, des partis politiques et des organisations des droits de l’Homme, la coordination des actions citoyennes Wakhit Tama, appelle toutes les couches sociales à une marche pour dire non à la confiscation systématique des droits de l’homme, non aux injustices criardes constatées dans les nominations claniques, tribales et ethniques ces 100 derniers jours de Cmt. Pour Max Loalngar, le message envoyé aux autorités de la transition par les centaines des marcheurs semble ne pas être entendu, et ce, en dépit de leur volonté manifeste de voire la transition déboucher sur des élections libres, crédibles, transparentes, inclusives et globales.
«La constitution nous donne le droit et le devoir de résister et de désobéir à tout individu ou groupe d’individus, à tout corps d’Etat qui prendrait le pouvoir par la force et le confisquerait parles armes », explique Max Loalngar.
« Nous marchons pour exiger au Cmt et ces complices, larévision de la charte de transition aux fins d’y introduire ladurée de transition la révision des deux décrets portant respectivement mise en place du comité Adhoc, la fin des violations systématique des droits de l’Homme, la reprise en main de l’Ua par des activités et réécriture avec toutes les forces vives de la nation », dit-elle.
Cette marche débutera dès 06 h le 7 août au rond-point Hamama selon les organisateurs.
Lobey Bab Sidick