Le directeur délégué de l’Institut français au Tchad (Ift) Pierre Muller est arrivé à terme de mandat à la tête de l’institut.
Arrivé à la tête de l’institut français du Tchad il y a trois ans, le directeur délégué de cet institut est arrivé à la fin de sa mission. « C’est un grand plaisir que j’éprouve pour avoir servi le Tchad », s’est réjoui Pierre Muller.
Pour cet homme de culture, le Tchad est loin de l’image véhiculée de lui à l’international.
« Les images qui sont véhiculées à l’international ne sont pas effectivement les images très belles. On ne voit souvent que des militaires », témoigne Pierre Muller. Durant les années passées au Tchad, à la tête de l’Ift, il assure avoir pris le plaisir de dialoguer avec les artistes, chanteurs, conteurs, musiciens, comédiens, photographes et plasticiens. « J’ai trouvé tout un plaisir incroyable à travailler avec les gens qui ont envie de créer et qui cherchent un espace et un moyen d’expression. Pour moi, c’était d’accompagner avec ce que je pouvais faire pour ceux qui ont envie de créer », ajoute-t-il.
Le directeur se dit convaincu qu’au Tchad comme partout en Afrique, il y a de bons artistes et que le rôle de l’Institut français au Tchad, du ministère de la culture, est de les accompagner dans leurs expressions artistiques et de faire de sorte qu’ils vivent de leur art. « J’espère qu’au Tchad, les choses iront de mieux en mieux pour que les artistes puissent profiter de leur art », complète-t-il.
Nguelsou Balgamma