Le ministre des postes et de l’économie numérique Idriss Saleh Bachar a présidé ce vendredi 25 juin 2021 au lancement du projet Tech4Tchad. Un projet qui sera mis en œuvre par Simplon.co, un levier d’inclusion, d’insertion, d’emploi, de mixité, de diversité et d’innovations sociales.
Fruit de la coopération tchado-français, initié et financé à hauteur de 800 000 euros par le Mécanisme de financement du Ministère français de l’Europe, le projet Tech4Tchad vise à contribuer au désenclavement numérique du Tchad et à l’inclusion économique et sociale des populations éloignées de l’emploi et du numérique, notamment les jeunes et les femmes.
D’une durée de deux ans, ce projet sera mis en œuvre par l’Association Simplon.co Afrique, en partenariat avec Wenaklabs, ChadInnovation, la Maison de la petite entreprise mais aussi l’université de N’Djaména et l’Institut pour la recherche et le développement (Ird). « Nous éprouvons une joie ineffable à l’occasion du lancement de ce projet combien important pour la jeunesse et la femme tchadienne. Le numérique est un outil incontestablement de la création de richesse de peu à travers le développement des activités génératrices de revenue et de la diversification de l’économie nationale », précise le ministre des postes et de l’économie numérique Idriss Saleh Bachar qui rappelle cependant que pour amener le numérique à produire des effets escomptés, « il faut une réelle vulgarisation du domaine de manière à ce qu’il soit maitrisé et utilisé par toutes les couches de la population et particulièrement les femmes et les jeunes, groupes cibles du projet, qui constituent le plus actifs et le plus représentatif de la population tchadienne ».
Pour faciliter la maitrise du projet, insiste le ministre, «il faut par ailleurs accélérer la formation, booster l’entreprenariat dans ce domaine via les jeunes et les femmes ».
Le ministre rassure en outre la disponibilité de son département à accompagner ce projet.
Tech4Tchad se développe avec le projet Tech4Sahel, mis en œuvre au Burkina-Faso, au Mali et au Niger et consistera en l’organisation à N’Djaména de sessions longues de formations qualifiantes et diplômantes aux métiers techniques du numérique. Il permettra aussi d’outiller et de fédérer les acteurs locaux afin de construire un environnement propice à entreprenariat numérique, à la collaboration entre acteurs et à la diffusion d’innovations numériques pour les objectifs du développement durable.
Stanyslas Asnan