Dans un communiqué, le bureau exécutif de l’Ong Aha exprime ses inquiétudes face à la concentration armée dans le nord du Tchad depuis l’entrée en scène des troupes du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact) et demande la tenue d’une table ronde non-exclusive au Tchad.
C’est un appel au dialogue lancé par l’Ong pour une désescalade des affrontements au nord du pays où depuis quelques jours, l’on entend des intenses bombardements.
« Cette malencontreuse situation résulte du blocage politique engendré par le refus du pouvoir de créer les conditions d’un dialogue politique fécond réclamé par les acteurs politiques tchadiens qui avaient signés les ‘Accords du 13 août 2007’ parrainé par l’Union Européenne. Au lieu d’aider les fils du Tchad à s’entretuer, les amis de notre pays devraient les aider à s’assoir autour d’une table », note le communiqué.
L’Ong souhaite que la France, s’associe à cette initiative de sortie de crise éviter d’être taxée de parti-pris, elle devra jouer pleinement sa partition.
L’Ong Aha exige l’arrêt immédiat des hostilités entre les belligérrantset invite les protagonistes de la crise à éviter le recours aux armes comme moyen de résolution. Dans cette logique, l’Ong demande aux partenaires et la communauté internationale à aider les parties en conflits à s’assoir autour d’une table de négociation.
Cette demande s’inscrit selon Aha dans la droite ligne de l’appel lancé le 28 février dernier par Antonio Gutteres Secrétaire Général de Nations Unis, « appelant les différents acteurs politique tchadiens à un dialogue politique inclusif au Tchad entre toutes les parties prenantes en vue d’une résolution globale de la crise tchadienne en cours ».
Stanyslas Asnan
