Le ministre de la justice, garde des sceaux chargés des droits humains Djimet Arabi a présidé l’atelier de vulgarisation du nouveau code de procédure pénal. Une initiative du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) à travers le Projet d’appui à la chaine pénale au Tchad.
Cet atelier qui regroupe plusieurs acteurs du système judiciaire vise à renforcer l’état de droit et la cohésion sociale en garantissant un système de justice indépendant, accessible, crédible et performant au Tchad.
D’après le directeur général de l’école nationale de la formation judiciaire Senoussi Mahamat Ali, « ce projet est important pour la justice tchadienne ».
Selon Stéphane Kimloch Pichot représentant du Programme des Nations-Unies pour le développement, la vulgarisation de ce nouveau code qui comporte autant d’innovations permettra aux acteurs judiciaires de maitriser et d’assurer sa bonne application afin de relever les défis contre l’impunité et de la consolidation de l’état de droit. Il se félicite de la coopération entre l’école nationale de formation judiciaire et le Pnud.
Le ministre de la justice, garde des sceaux chargés des droits humains Djimet Arabi assure a rappelé que : « le sature de ce texte respecte l’ancien code mais renforce certains axes majeurs ». L’amélioration de la lisibilité des règles procédurales, l’accessibilité facile à la justice, l’efficacité dans l’exécution des décisions de justice et sa mise en conformité avec les communautés sont les axes majeurs, complète-t-il.
Cet atelier se tiendra dans les jours à venir Moundou, dans la province du Logone occidental et Abéché dans le Ouaddaï.
Lobey Bab Sisidick, stagiaire
