Initiée par la coordination des actions citoyennes, la marche pour la défense des droits à la vie initié ce samedi 13 mars 2021 a été étouffée par la police, faisant 3 blessés et 4 interpellations.
La population s’est réveillée ce matin du 13 mars dans le calme. Un peu plus tard, à 8h, les troubles commencent. La Gmip et les jeunes jouent au cache-cache. Par petit groupe, les jeunes tentent de bruler les pneus ou marcher mais ils sont très vites dispersés. Malgré la détermination de la police, des pneus sont brulés par endroit.
Au quartier Abena dans le 7ème arrondissement, sur l’axe Ca7, plusieurs pneus sont brulés à plusieurs endroits. Au quartier Chagoua dans le même arrondissement, quelques jeunes rassemblés par endroit, brandissant des pancartes sur lesquels on peut lire « trop c’est trop », brulant un pneu avant d’être dispersés à coup des gaz lacrymogènes de la police.
Sur l’avenue Pascal Yoadoumnadji, des policiers tirent sur tout attroupement et dispersent tout début de rassemblement. Dans les ruelles qui desservent l’avenue, c’est la débandade. « Ils ne font plus de la distinction entre marcheurs et les usagers », se plaint Ismael.
Au quartier Atrone, une vendeuse de beignet ractonte: « ils m’ont tiré à bout portant avec le gaz lacrymogène ». Si les marches antérieures ont été une réussite, cette marche dénommé Wakite Tama, a été très vite étouffé
D’après les informations de la police, il y’a eu trois blessés et 4 personnes arrêtées par la police.
Lobey Bab Sidick, Stagiaire