Dans une déclaration, la Présidente de l’Union nationale pour l’alternance au Tchad (Unat) Ndjelar Koumadji Mariam se dit outrée par l’assassinat de la mère de Yaya Dillo Djérou Betchi.
Au Tchad, c’est une prise de position pour un parti politique de la mouvance présidentielle mais pour la présidente l’Union nationale pour l’alternance au Tchad Ndjelar Koumadji Mariam, il est hors de question de cautionner cet acte.
« Si une journée dans le mois de mars est consacrée par les Nations-Unies pour reconnaître le combat de la femme et qui en soit prend son origine des manifestations de femmes du début du 20e siècle, réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail, le politique tchadien a juré orbi ourdi de placer au centre de la gouvernance, il est pour nous inacceptable de cautionner l’assassinat d’une mère », déplore Ndjelar Koumadji Mariam.
Selon elle, « l’assassinat qui ne peut laisser aucune femme différente, fera une préoccupation demain ».
Elle dénonce le silence du département en charge de la femme et de la petite enfance, du Réseau des femmes parlementaires et anciennes ministres et celui du Conaf.
« Nous allons aussi faire une révélation des violations inouïes des textes administratifs par ceux qui ont pourtant la responsabilité de veiller à leur mise en oeuvre à travers le Ministère de l’administration », assure-t-elle.
La présidente nationale de l’Unat promet faire le bilan sur l’état de santé de l’accord qui lie son parti au Mouvement patriotique du salut-Mps- et prendra-t-elle une décision finale dans les jours qui viennent.