Le président national du Parti africain pour la paix et justice social (Pap/js) Néatobei Bidi Valentin a annoncé lors d’un point de point ne pas se présenter à la présidentielle du 11 avril prochain et se dit contre la candidature du président Déby pour un 6ème mandat.
Le Parti africain pour la paix et justice social -Pap/js ne présentera pas un candidat à la présidentielle d’avril prochain. Son président dénonce les magouilles et la mainmise du Mps sur les organes en charge des opérations électorales notamment la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le Cadre national pour le dialogue politique (Cndp), le bureau permanent des élections (Bpe) et la Cour suprême. Ces organes « sont aux ordres et à la dévotion du régime Mps et que les résultats qu’ils vont proclamer ne seront ni libres, ni justes, ni transparents, ni équitables », déplore le président Néatobei Bidi Valentin qui laisse planer le doute sur le soutien de son parti à un candidat. « Soucieux de la pléthore des candidatures susceptibles d’émietter l’électorat de manière à réduire les chances à l’alternance, nous donnerons le moment venu des consignes fermes de vote à nos membres et sympathisants et lancerons aux Tchadiens un appel de voter pour le candidat le mieux placé pour conduire les destinées du pays », ajoute-t-il.
Le parti assure mener la campagne avec tous ceux qui sont épris de paix, de justice et de démocratie pour mettre fin à trente ans de règne du régime revanchard du Mps.
Tout en dénonçant la tenue du sommet du G5 Sahel à N’Djaména du 15 au 16 février dernier qu’il considère comme un soutien au candidat Idriss Déby Itno, le président national du Pap/Js assure que les meetings et les manifestations pacifiques des partis politiques et des organisations de la société civile sont légitimes. « Cette restriction n’est plus ni moins une violation de la constitution et équivaut à l’interdiction de fonctionner des partis. Face à cet état de chose, il n’est pas excessif de dire que ce sont les velléités dictatoriales du Maréchal qui sont en train de se confirmer », renchérit-il.
Stanyslas Asnan
