La ministre de l’hydraulique urbaine et rurale Tahani Mahamat Hassan, a ouvert ce lundi 22 février 2021 la 5ème réunion ordinaire du comité de pilotage du programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-économiques du bassin du Lac Tchad (Presibalt)
Faire des propositions pour la consolidation des acquis de Presibalt et démarrer le programme d’appui à la réinsertion socio-économique des groupes vulnérable dans le bassin du Lac Tchad(Parsebalt) afin d’améliorer les conditions de vie des populations est le but de cette réunion.
Pour Mamann Nuhu, Secrétaire exécutif, de la commission du Bassin du Lac Tchad(Cblt), cette réunion est d’une importance capitale pour les pays membres de la Cblt et vise le renforcement de la résilience de la population vivante des ressources du bassin du Lac Tchad.
Mise en œuvre en 2016 suite à la crise générée par Boko Haram, le Presibalt a permis d’engranger des résultats malgré les défis sécuritaire et sanitaire. Pour preuve, « la situation de la réalisation des travaux, biens et services, est de 101 contrats signés sur 112 prévus soit un taux global de 90.2% de l’ensemble des marchés prévus dans le rapport d’évaluation de Presibalt et un engagement global de 84% du montant du fond »,précise le secrétaire exécutif.
Pour lui, Ce résultat a induit un changement visible au niveau de la population grâce aux efforts conjugués avec les partenaires.
Pour la ministre de l’hydraulique urbaine et rurale, Tahani Mahamat Hassan, le Presibalt se trouve confronté dans son acheminement à une deuxième crise sanitaire. « La pandémie de Covid19 a soumis la programmation d’activités de 2020 à rude épreuve. L’apparition de la Covid19 au premier trimestre 2020 dans tous les Etats concernés par les deux programmes a été un frein pour la matérialisation de certaines activités de terrain. Ce contexte sanitaire et sécuritaire a occasionné du retard pour le lancement du Parsebalt », indique-t-elle. Le nouveau programme qui se met en place vient renforcer les acquis du Presibalt tout en traitant la problématique de l’emploi des jeunes cibles de la secte Boko Haram et la question de la vulnérabilité des populations dans le Bassin de Lac Tchad.
Nguelsou Balgamma