Dans un communiqué de presse, la cellule de liaison et d’information des associations féminines (Celiaf) s’indigne de la dégradation de la situation sociale, économique, politique et sécuritaire du Tchad.
Du constat de la Celiaf, le climat socioéconomique et politique est détérioré ces deux dernières semaines. Et cela est dû, d’après la Cellule à une mutation profonde et négative du contexte national et un ralentissement du processus démocratique. « Il apparait à tous les niveaux, des contestations et des revendications qui frisent le repli identitaire et le regain d’intolérance entre les Tchadiens de l’intérieur comme de l’extérieur puis une crise de confiance entre les citoyens et les autorités », relevé le communique.
Pour la Celiaf, l’érection de l’impunité et de la corruption en règle d’or de gouvernance à laquelle s’ajoutent la récurrence des inégalités sociales, des cas d’abus de violation des droits élémentaires de l’homme, de rupture de l’égalité devant les charges publiques, des restrictions des libertés fondamentales constituent des maux majeurs qui mettent en mal la quiétude des citoyens. Par rapport à cette préoccupation, l’organe de gestion des associations féminines dit prendre en témoin l’opinion nationale et internationale de la responsabilité des parties prenantes de toute dérive qui adviendra. Elle exprime son vœu le plus ardant de savoir dans un avenir proche qu’ensemble avec patriotisme, l’on fasse du Tchad, « un pays uni, paisible véritablement démocratique dont les Tchadiens ont un fort attachement à la justice et à l’État de droits et où il fait bon vivre ».
Outre ses préoccupations la Celiaf, trouve qu’à la présente phase du processus électoral, il subsiste encore des tensions intercommunautaires et une crise entre les acteurs politiques qui ont sérieusement porté atteinte aux valeurs et principes démocratiques dont les scrupuleux respects est un gage du vivre ensemble, de la cohésion sociale, de la paix et de la sécurité nationale. « Au regard des tensions suscitées qui appellent à l’organisation d’une marche pacifique ce 6 février 2021, dite marche du peuple initiée par une multitude d’acteurs, par l’interdiction systématique de cette action par le gouvernement, dont l’ensemble réveil le traumatisme des tchadiens, la Celiaf attire l’attention des deux camps sur tout agissement ou acte hors la loi qui entraînerait un déséquilibre dans les rapports de forces et les en décourage et conséquemment le cas contraire, préavise que cela susciterait « vaille que vaille » sa réaction sur le territoire national », complète le communiqué de la Céllule.
Lobey Bab Sidick, stagiaire