Le porte-parole de la ‘’Dynamique stop ça suffit’’ Moussaye Avenir De la Tchiré, a au cours d’un point de presse ce vendredi 22 janvier 2021, demandé au chef de l’Etat de ne pas se présenter à la présidentielle d’avril prochain et annoncé des actions citoyennes d’envergures.
Plusieurs sujets d’actualité ont été abordés par le porte-parole de la ‘’Dynamique stop ça suffit !’’ au cours du point de presse allant du processus électoral en cours, la limitation de mandat et la fermeture du jeu politique.
Pour la Dynamique, l’année s’annonce avec les élections présidentielles pour lesquelles la commission électorale nationale indépendante a déjà décliné un chronogramme. Et d’ici le 13 février 2021, le dépôt des candidatures sera ouvert à tous tchadiens et tchadiennes désirant conquérir le pouvoir. « Nous avons vécu cette expérience depuis plusieurs années au Tchad. Mais, force est de constater, en ce moment où nous approchons les échéances électorales à grand pas, que le président Idriss Deby et son parti ont trouvé la covid19 comme le meilleur moyen pour étouffer les partis politiques de l’opposition démocratique », estime Moussaye Avenir De La Tchiré. Au nom de cette pandémie, le président a enchainé l’opposition et s’est offert tout seul l’espace politique. Le Mps et son président, installé au pouvoir depuis 30 ans, s’activent en confisquant l’espace politique en vue de briguer un sixième mandat ajoute-t-il.
« Il s’agit en clair d’une manœuvre de confiscation du pouvoir entamée depuis 2005 avec la modification de la constitution du 31 mars 1996 ayant permis de sauter le verrou de la limitation du mandat présidentiel », indique-t-il avant de poursuivre que cette réforme constitutionnelle a entrainé la majorité dans une hérésie collective et dans une obscurité juridique.
Par rapport à limitation des mandats, la « Dynamique stop ça suffit » estime qu’à l’issu du dernier forum national inclusif, la jeunesse a été exclu de la conquête et de l’exercice du pouvoir au Tchad malgré, des avis émis par les participants sur la nécessité de fixer l’âge requis à 35 ans, l’âge a été imposé à 40 ans. « Il s’agit là, d’une pure escroquerie politique, surtout qu’elle émane d’un pays dont le président est chargé des questions de la jeunesse au sien de l’union africaine », indique Moussaye Avenir de la Tchiré.
Enfin, il demande au chef de l’Etat d’engager, dans l’urgence, le processus de modification de la constitution du 04 décembre 2020 pour ramener l’âge requis pour être candidat aux présidentielles à 35 ans et réinstaurer le verrou constitutionnel de la limitation des mandats comme recommandé par la conférence nationale souveraine.
Nguelsou Balgamma
