Culture

Boukar Michel publie son premier ouvrage ’’agriculture et Energie renouvelable post Covid-19’’

Boukar Michel publie son premier ouvrage ’’agriculture et Energie renouvelable post Covid-19’’ 1

L’ancien ministre de pétrole et de l’énergie Boukar Michel a fait ce vendredi 18 décembre 2020 à l’hôtel Radisson Blu de N’Djaména une vente-dédicace de son ouvrage, intitulé ’’agriculture et énergie renouvelable post Covid-19 : solutions pratiques et perspectives pour la sécurité alimentaire ‘’.
Après des années dans l’enseignement supérieur, l’ancien ministre de pétrole et de l’énergie Boukar Michel fait un grand pas dans le cercle restreint des hommes de lettres tchadiens.
’’Agriculture et énergie renouvelable post Covid-19 : solutions pratiques et perspectives pour la sécurité alimentaire ‘’ est un ouvrage de 372 pages, agrémenté de photos et de formules mathématiques et physiques qui aborde des problèmes liés au changement climatique et à l’épuisement des énergies fossiles dans un contexte privilégiant des mesures de protection de l’environnement. L’auteur décrit l’ouvrage comme « une analyse de la complexité du processus de développement et une anticipation de solutions à toute personne préoccupée par l’avenir de notre planète ». D’après l’auteur les différentes méthodes utilisées dans cet ouvrage permettront aux agriculteurs de s’adapter aux techniques nouvelles liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, à la question foncière, à la formation des jeunes aux métiers de l’agriculture avec des propositions pratiques ainsi que tirer l’attention au phénomène de changements climatiques. « Nous proposons une centrale photovoltaïque pour pompage d’eau à chaque 30 km tout au long de la route nationale de Massaguet à Abéché sur une distance de 850 km », revèle Boukar Michel qui précise : « il s’agira d’une installation du système de pompage avec réservoir ».
S’agissant du mécanisme du système de compensation, l’auteur estime qu’une petite usine hydroélectrique ou des panneaux solaires peuvent remplacer une centrale thermique à charbon. Comme très souvent des projets dans les pays en voie de développement sont réalisés avec une composante humaine, il précise que ces projets doivent répondre à 4 conditions : « être additionnel, pouvoir mesurer la qualité de CO2 ‘évité’, réaliser la vérification de ces émissions évitées ou capturées et garantir l’unicité des crédits carbones qu’ils délivrent (1 crédit=1tonne de CO2 évité) ».
En raison de difficultés liées à l’éducation, à l’accès aux terres, aux régimes fonciers et autres, l’auteur demande la mise en place d’une stratégie cohérente et intégrée. « Il est nécessaire de faire évoluer la politique alimentaire intégrée pour tirer pleinement parti des opportunités qu’offrent l’urbanisation et le développement de l’économie de l’alimentation », a-t-il noté.
Il propose une étude de besoins en eau de différentes cultures au Tchad auprès de la Fao, l’implication des ingénieurs agronomes et techniques du génie rural, la formation et l’apprentissage du métier de l’environnement entre autres.

Stanyslas Asnan