Les élèves du complexe scolaires ’’La Nouvelle Vision’’, ont visité ce vendredi 20 novembre 2020 le Musée national, situé à Amriguebé, dans la commune du 5ème arrondissement de la capitale.
Pour certains, c’est pour la première fois qu’ils ont foulé les pieds au Musée national mais pour d’autres, c’est une habitude qui commence à s’enraciner au fil des années. En groupe de dix ou 12, ces élèves, munis certains de stylos à bille et cahiers et d’autres des smartphones découvrent les objets d’arts et traditions populaires du Tchad, de l’archéologie, de l’histoire, de la paléontologie mais aussi du patrimoine islamique. « J’ai suivis les cours de manière théorique mais je n’ai jamais eu la chance de voir certains vestiges. Mais aujourd’hui, j’ai pu voir comment nos ancêtres par exemples vivaient et se protégeaient, bref leur mode de vie », se réjoui Semkadi Soulgan, élève en classe de seconde science.
Fatimé Brahim, élève en 4ème est sa première visite mais elle est loin d’oublier cette journée. « Je suis très contente », s’est-elle exaltée avant de poursuivre : « j’ai appris à l’école l’histoire des Sao comme le reste de mes camarades mais aujourd’hui j’ai pu voir à quoi ressemble concrètement leur ’’cercueil’’ et bien d’autres objets. C’est bon d’apprendre mais c’est encore plus merveilleux de constater de visu ce qui reste de l’histoire et de la culture de nos ancêtres », ajoute-t-elle.
Pour le directeur et fondateur du complexe scolaire ’’La Nouvelle Vision’’, il faut rapprocher les élèves de leur histoire et de leur culture. « Nous voulons rapprocher les élèves de la réalité, surtout de l’histoire de leur pays. Cette visite revêt un intérêt capital, car beaucoup d’élèves ne maitrisent pas l’histoire de leur propre pays », précise Gam Robert qui déplore qu’au Tchad, l’on a tendance à faire beaucoup plus la théorie sans la pratique. « Nous avons trouvé judicieux de rapprocher donc nos élèves de leur histoire et leur culture », ajoute-t-il.
Cette visite entre dans le cadre des activités scolaires de l’établissement.
