Dans un communiqué, les grossistes du secteur du sud alertent sur le système d’approvisionnement et la rupture de stock à l’usine de Moundou transformée, d’après eux en entrepôts et les dépôts de Koumra, Sarh et Pala.
Après avoir exprimé ses inquiétudes sur le ravitaillement des dépôts du sud depuis N’Djaména en mai dernier lors d’un point de presse à la suite de la fermeture de l’usine des brasseries de Moundou, l’Association des grossistes du secteur du sud (Agss/Bdt), demande au groupe Castel de tout faire pour rouvrir l’usine de Moundou avant la fin ce mois de novembre, pour, dit-elle, amoindrir les pertes. « Nous ignorons l’objet qui a motivé la direction des Bdt de la fermeture de l’usine de Moundou dans la mesure où elle a augmenté les prix de tous les produits à hauteur de 40% sans infirmer nous, partenaires qui avons signé des contrats de distribution », informe le président de l’Agss Mbaïnda Tamtoloum.
D’après lui, la fermeture de l’usine de Moundou constitue une grosse perte pour le groupe Castel mais aussi une catastrophe pour les grossistes du secteur du sud qui n’ont pas suffisamment investi par rapport au contrat signé depuis novembre 2019 pour mener à bien leurs activités. « Dans l’esprit de partenariat, nous demandons aux Bdt de tout faire pour nous désintéresser face à cette situation et aussi de ne pas envoyer les invendus de N’Djaména », a-t-il précisé avant de prévenir : « au cas contraire, nous envisagerons d’utiliser les voies légales de recours pour réparation de préjudices causés suites aux ruptures permanentes des stocks dans les dépôts du secteur sud le mois de septembre à ce jour ».
Stanyslas Asnan