Dans un communiqué, le secrétaire exécutif du Parti pour les libertés et le développement (Pld) Mahamat Ahmad Alhobo fustige le harcèlement dont il est victime.
Encerclement du siège du parti, prise en filature des déplacements du secrétaire exécutif par les agents de renseignements et violation du siège, les mouvements des membres du Parti pour les libertés et le développement (Pld) sont épiés comme de nombreux autres de l’opposition.
Ce lundi 02 novembre 2020, le comité exécutif du parti qui devait se réunir dans l’après-midi comme à l’accoutumée s’est vu empêcher par les policiers. « Les éléments de la police ont pénétré dans le siège du parti empêchant la tenue de cette réunion statutaire », dénonce Mahamat Ahmad Alhobo.
En dépit d’après le secrétaire exécutif des lois sur les partis politiques au Tchad. « Et pourtant, les lois promulguées par Déby disposent que les sièges des partis politiques sont inviolables, sauf réquisition expresse du juge », déplore-t-il.
Le Parti pour les libertés et le développement (Pld) condamne ces situations qu’il qualifie ’’des dérives dictatoriales de Déby’’. « Nous demandons à tous les combattants de la liberté et de la démocratie de se mobiliser et de relever le défi pour dire non à l’instauration d’un pouvoir dictatorial et monarchique que Déby voudrait imposer au Tchad et aux Tchadiens », martèle Mahamat Ahmad Alhobo.
Stanyslas Asnan