3ème jour du forum national inclusif, les travaux se poursuivent
Les travaux ont repris ce samedi 31 octobre 2020, dernier jour du forum. Les participants échangent sur trois les trois dernières thématiques au programme afin de gagner en temps.
De la forme de l’Etat, de la promotion de la jeunesse et de la femme, des institutions de l’Etat, du régime politique et de la reforme judicaire sont les sujet abordés par les participants. Les interventions s’inscrivent dans une suite logique de la journée du vendredi 30 octobre qui n’a débouché sur aucune résolution, mais fera l’objet d’une conclusion à la fin des travaux.
Pour Haroun Badawi, « sur la question de l’âge revenons sur les résolutions du premier forum qui a clairement conclu que l’âge pour candidater à magistrature suprême est de 30 ans. Puis ceux qui ont modifié à leur niveau cette disposition doivent être poursuivi en justice ». Abdel-aziz Koulamallah est un peu plus claire sur le sujet « il faut ramener l’âge de candidature à la magistrature suprême à 35, ans car le président n’a rien à craindre de sa jeunesse qui veut voir oser ».
Dr Daouda de l’ordre national des pharmaciens, représentant la jeunesse a suggéré de mettre plus de paquets dans le domaine de santé pour limiter la mortalité maternelle et infantile, c’est ainsi que le gouvernement pourra valablement parler de la promotion de la femme tchadienne. « La jeunesse doit être placé au centre de la politique sans quoi, il est serait vain de parler de l’épanouissement des jeunes ».
Ahmed Djida Mahamat propose le report de la réflexion sur la question de la création du Sénat et demande le retour de la médiature. « 50 sur 54 pays d’Afrique ont de la médiature, car la médiature joue un rôle très important en matière de gestion de conflit », a-t-il dit. Il faut aussi créer le poste de vice-présidence, dont « le président doit designer trois personnalité afin de soumettre à l’Assemblé nationale qui doit approuver une personne par acte juridique », a-t-il soutenu. Sur la question du retour de la primature, les participants restent divisés.
« Le problème du Tchad est un problème de l’injustice. Depuis Tombalbaye jusqu’à nos jours, les régimes étaient basés sur l’injustice. Les pères ont mangé le raisins verts et les enfants ont eu des dents agacées », constate Iré Kertoumar, rapporteur général de Cpdc qui complète : « évitons l’injustice pour que le Tchad soit un paradis pour tous ».
Pour la présidente du présidium Mariam Mahamat Nour le débat sur la modification du drapeau ne peut être résolu que par référendum. « La question de modification du drapeau se sera pas tranché au forum, ni à l’assemblée nationale, sauf par voie référendaire » Mariam Mahamat Nour présidente du présidium
Bienvenu Daldigué