Le conseiller du gouverneur de N’Djamena Abakar Youssouf Zaïd a lancé ce lundi 12 octobre 2020 le projet d’appui à la participation citoyenne jeunes et femmes à la gouvernance locale et à la consolidation de la paix dans les communes de N’Djamena, Moundou, les départements de Bol, Bagassola et Liwa de la Cellule de liaison des associations féminines (Celiaf).
Ce projet vise à renforcer les mécanismes de gouvernance locale par la promotion et facilitation de participation des jeunes et des femmes dans les processus de prise de décision.
Selon la présidente de l’antenne Celiaf de N’Djamena, Djikoloum née Mougalbaye, les jeunes et les femmes représentent un véritable vecteur de changement social au Tchad. « Au Tchad, les femmes représentent plus de 51% de la population et les jeunes de la tranche d’âge de 15 à 35 ans quant à eux près de 58%. Ils constituent par ce poids démographique ils représentent un véritable vecteur de changement social, de développement et de stabilité des communautés » précise-t-elle. Elle déplore que très peu de jeunes sont impliqués dans les prises des décisions. « Les jeunes et les femmes sont très peu impliqués dans les processus de prise de décision en générale et ceux de la gouvernance en particulier. C’est à ce défi majeur de l’inclusion des femme et des jeunes aux différents processus de développement que s’attellera le projet », ajoute-t-elle.
Pour le conseiller du gouverneur de N’Djamena représentant le gouverneur Abakar Youssouf Zaïd, la problématique de l’inclusion des jeunes et des femmes dans le processus de prise de décision et la gouvernance locale a été au centre de préoccupation du gouvernement. « La participation de la femme et de jeunes est un puissant outil de développement socioéconomique car, ils constituent une tranche très importante de la population tchadienne », complète-t-il.
Mbaïrakoula Mbaïnadjiel Maxime
