Politique

Le FONAC passe à l’offensive

Le FONAC passe à l’offensive 1

Le FONAC passe à l’offensive

Le deuxième vice-président du Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac), Mahamat Ahmat Al-Habo par ailleurs Secrétaire général du Parti pour les Libertés et le Développement(PLD)  a déroulé le calendrier des actions à mener  pour amener le gouvernement à retirer ses 16 mesures qualifiées d’impopulaires.

C’est à travers un point de presse organisé le 05 novembre 2016 au siège du PLD à Ardep-djoumal dans le 3ème  arrondissement de N’Djaména.

Selon Ahmat Al-Habo, le temps de l’action est arrivé pour le Fonac. « Lors de sa conférence de presse du 25 octobre 2016, le Fonac a invité le peuple tchadien à répondre aux mots d’ordre pour déclencher une lutte implacable contre ce régime illégal et illégitime », rappelle-t-il. Par conséquent, Le Fonc organisera le jeudi 17 novembre 2016 un grand meeting à N’Djamena et une ville morte sur l’ensemble du territoire national le mardi 22 novembre 2016, dévoile le 2ème vice-président du Fonac. « Par ses actions de désobéissance civique, le Fonac demande à tous les tchadiens à se rassembler pour relever le défi que lui lancent pendant 26 ans durant, Idriss Deby Itno et son système. Le Fonac invite tous les partis politiques, tous les syndicats des travailleurs et des retraités, toutes les organisations de la jeunesse, des étudiants et les organisations de la société civile pour la défense de la cause noble », lance-t-il.

Pour Mahamat Ahmat Al-habo, le système de gouvernance patrimoniale d’Idriss Deby Itno a conduit le Tchad dans un profond gouffre et dans une impasse. « Le pays est ruiné, détruit et cassé en petits morceaux. Ce système de gestion patrimoniale est basé sur des pratiques que sont la corruption, le détournement des fonds. Le pays est en banqueroute : les arriérés de salaire s’accumulent inexorablement, les bourses sont en souffrance dans les labyrinthes des services financiers, les retraités sont en train de mourir un à un à cause de la faim et des maladies », précise-t-il.

Le Fonac estime que le système MPS et son chef sont indifférents aux désespoirs des tchadiens malades qui meurent devant les hôpitaux et dispensaires. Ils sont insensibles à la fermeture des écoles, des collèges, des lycées et des institutions de l’enseignement supérieur.

Mbairam Koulambaye