Après plusieurs mois de fermeture partielle de suites de la pandémie de Covid-19, l’Institut français du Tchad ouvrira ses portes au public cette semaine pour le compte de l’année 2020-2021.
Au lendemain des travaux de rénovation, l’Institut français du Tchad va ouvrir ses portes cette semaine au grand public. Les premiers concerts sont programmés pour les vendredi 2 et samedi 3 octobre à partir de 18h avec du reggae. « C’est la vocation de l’IFT d’agir aux côtés des artistes et de construire avec eux des ponts entre nos pays – la France le Tchad – entre les cultures. La programmation du dernier trimestre 2020 vous donnera une très belle image de la musique tchadienne », précise le directeur délégué, Pierre Muller qui annonce qu’en octobre prochain, les artistes confirmés tels que Cidson, Daison, Mawndoe, Geneviève mais aussi des jeunes comme Omarson, M’Res, Masood et bien d’autres vont produire à l’institut.
Le directeur de l’IFT, Judikael Regnaut remercie les partenaires de l’Institut et est revenu sur les travaux réalisés lors de la période de fermeture liée au Covid-19 pour, selon lui, « donner un écrin digne à la fois des artistes et du jeune public ».
Pour l’Ambassadeur de France au Tchad Bertrand Cochery, « la vocation de l’IFT à épauler l’émergence des artistes tchadiens s’en est trouvée réaffirmée en cette période ainsi que dans la perspective de la saison culturelle Africa 2020, décalée en raison de la pandémie ». Il en appelle à la détermination de la jeunesse tchadienne mais aussi aux artistes. « Je voudrais lancer un appel à la jeunesse tchadienne, aux artistes tchadiens dont le rôle a été déterminant. Nous voulons demain être à vos côtés ici à l’IFT et dans tous les autres lieux où vit et vivra la création ».
Au cours de cette cérémonie, quatre agents tchadiens à savoir Dembal Sombaye, Oumar Guidaoussou Dingaidi, Touda Daidamou et Célestin N’Djekoula qui exercent les professions de technicien son et lumière, de gardiens ou encore de documentaliste pour l’Institut depuis plus de vingt ans ont été décorés de la médaille du travail française. Deux d’entre eux ont bénéficié de mobilités internes grâce à la réalisation de stages en France. D’après le communiqué de l’Ambassade de France au Tchad, Dembal Sombaye, qui a débuté comme gardien est aujourd’hui technicien son et lumière. Célestin N’Djekoula, qui exerçait précédemment la profession de bibliothécaire, est maintenant documentaliste et responsable de la salle de documentation et de recherche.
A noter que cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Patalet Géo.
Un concert d’Abdulaye N’Derget en trio acoustique a permis d’agrémenter cette soirée.
Stanyslas Asnan
