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Revue de presse de la semaine du 17 au 24 octobre 2016

Revue de presse de la semaine du 17 au 24 octobre 2016 1

Revue de presse de la semaine du 17 au 24 octobre 2016

« Les 16 mesures d’austérité : lourds fardeaux du PM » titre à sa Une Le Phare Info. De ces mesures qui fatiguent et alimentent les débats sur l’échelle nationale qu’internationale inquiètent éperdument le premier des ministres qui n’a jamais fait une sortie médiatique pour expliquer leurs tenants et les aboutissants.

Mais, qui a plutôt opté pour le silence. A cet effet, il se montre un abonné absent. Ce silence, s’il faut le dire, témoigne à suffisance qu’il est en train de méditer sur sa situation sociopolitique, qui dans un avenir proche sera peu reluisante. Dépassé par l’évènement, en plein échange, le sommeil l’a trahi fautes des solutions aux mesures. De ce fait, il doit apprêter sa valise. Déjà, son gouvernement compte ses heures. « le SGG annonce l’extension des coupes sur les avantages des salaires : Tous les agents de l’Etat perdront 50% de leurs indemnités », informe Le Progrès N°4457.« En attendant le paiement des salaires de septembre : La coupe d’indemnités avale des revenus. Des’’ décrétés’’ se retrouvent avec moins que le SMIG », mentionne le confrère dans sa livraison N°4460. « L’UST, la CIST et le SYNECS réclament l’annulation des 16 mesures d’urgence », relève L’Observateur. L’Union des Syndicats du Tchad (UST), la Confédération Indépendante des Syndicats Autonomes SYNECS ont animé une conférence de presse le 14 octobre dernier, dans les locaux de la bourse de travail. Conférence axée sur les 16 mesures d’urgences imposées par le gouvernement.« 18 mois de primes supprimées, 18 mois de grève », annonce L’Eclairages Le 3eme Œil. Trois organisations syndicales ont animé conjointement une conférence de presse le 14 octobre 2016 à la Bourse de Travail. Leur objectif était d’exposer les raisons du rejet des 16 mesures gouvernementales.  « Le Gouvernement de Pahimi Padacké Albert s’enlise », ajoute Le Pays. En sus des 16 mesures d’austérité qualifiées d’impopulaires, sadiques et d’irréfléchies par plusieurs organisations syndicales entrainant de vague de grèves dans tous les services publics, le Premier ministre Pahimi Padacké Albert en rajoute d’autres. Il impose cette fois-ci  une liste de présence dans tous les services. Mesures qui ne manquent pas d’envenimer la situation. « Conjoncture économique : La CPDC se prononce », rapporte Le Visionnaire. Le Porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (cpdc), Gali Ngothe Gatta à travers un point de presse qu’il a animé le 13 octobre dernier à l’hôtel le Pigeonnier, a décrypté la situation financière et ses conséquences sur le plan social : ‘’ le Tchad sous le régime du MPS : la faillite d’un Etat’’ s’est-il résumé.« Communication autour des 16 mesures : L’agneau Sabre Fadoul se livre aux ‘’loups grévistes’’ » à lire dans les colonnes du confère.  Pour recadrer les choses au sujet des réformes de l’Etat, ainsi que les 16 mesures récemment prises par les autorités tchadiennes, sources depuis quelques jours des tensions, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre Secrétaire général du Gouvernement a joué à la balle à terre le 17 octobre dernier dans son cabinet. Mais, jusqu’à quand ? « Comble de misère », conclut Espace Culture.

« vie politique : Ces affamés chefs de partis politiques », ironise Le Visionnaire. A regarder de près la classe politique tchadienne, il est à conclure qu’elle est pétrie  des présidents des partis qui broient du noir. Constant ! « Déby doit jeter l’éponge »,vocifère Nasra Djimasgar dans une interview qu’il a accordée à La Voix. Idriss Déby et son régime ont échoué sur toute la ligne. Pour que la situation soit rétablie, il faut qu’il démissionne. Ce sera une porte de sortie honorable pour lui et son système. Quand il démissionnera et qu’un autre régime s’installe, il faut absolument faire l’inventaire de la vente du pétrole depuis 2003 jusqu’à nos jours. Les ouvrages réalisés par les revenus pétroliers doivent aussi être audités. « Il n’y a pas une crise politique, c’est une crise sociale »,soutient Nobo N’djibo dans une interview qu’il a accordée à Le Visionnaire. A l’occasion du dixième anniversaire de son parti Rapad (Rassemblement du Peuple pour l’Alternance et la Démocratie). Dans un entretien qu’il a accordé, il a passé en revue les situations socioéconomiques du pays.

« Les notes salées de Djamal Dirmy », titre à sa Une Le  Visionnaire. Ayant la primeur de l’information, votre Hebdomadaire a promis dans son précédent numéro, Le Visionnaire 025, revenir sur le contrôle effectué par l’inspection générale de l’Etat à la direction générale des Douanes et Droits indirects le 05 octobre  dernier. Voici toute la vérité sur l’affaire qui dans un pays normal, enverrait le Directeur général des Douanes et des Droits indirects M. Djamal Dirmy Haroun derrière les grilles. Investigations.« Douanes : Toute la vérité sur l’argent retrouvé dans le bureau du DG », signale La Voix. 621 millions de FCFA, c’est le montant total de la somme recouvrée par une mission de contrôle de l’Inspection de la direction générale des douanes et droits indirects. « La guerre du pétrole : A qui profite la guerre contre le DG des douanes »,s’interroge L’Eclairages. Comprendre la guerre médiatique lancée contre le Directeur général des douanes, Djamal Dirmy Haroun, c’est se plonger dans la fascinante histoire des conflits d’intérêts du consortium pétrolier américo-malaisien et la convoitise d’une bande de pillards qui rêvent d’occuper les bureaux de la direction générale des douanes pour s’enrichir. Décryptage des lobbys qui veulent conquérir la vache à lait.« Djamal Dirmy Haroun redonne un nouveau visage à la Douane tchadienne », confirme L’Observateur. Depuis une belle lurette, les Douanes tchadiennes souffrent d’un problème organisationnel et de recouvrement. Mais, depuis la nomination de Djamal Dirmi Haroun à la tête de cette institution, il a entamé une reforme à différents niveaux qui est un ouf de soulagement total. Après investigation, les dernières accusations qui circulent concernant le DG sont plutôt calomnieuses.« Moussa Faki : 120 jours pour conquérir l’Union Africaine », informe Le Pays. La candidature du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale a de bonnes chances selon plusieurs observateurs. Mais avant, il devra convaincre en évitant les erreurs de la candidature à la présidence de la Banque africaine de développement de Bédoumra Kordjé. « Candidature peu convaincante »,fulmine l’éditorialiste de N’Djamena Bi-Hebdo. Le Tchad est bien le seul pays au monde à croire que la diplomatie n’est pas liée à la santé économique et politique d’un pays et par conséquent, il se prépare à une déconvenue diplomatique en janvier au sommet de l’UA à Addis-Abeba. Sinon, comment comprendre qu’un pays dont le gouvernement s’est révélé à la face du monde, comme le plus pitoyable des gestionnaires au point de ne point payer les traites mensuelles de ses fonctionnaires.

« Mgr Djitangar Edmond investi archevêque », rapporte N’Djamena Bi-Hebdo. Nommé le 20 août 2016 par le Vatican, archevêque de l’archidiocèse de N’Djamena en remplacement de Mgr Mathias Ngartéri Mayadi décédé en novembre 2013, l’évêque Djitangar Goetbé Edmond a été investi dans ses nouvelles fonctions le 15 octobre 2016.« A Monseigneur Djitangar », souligne l’éditorialiste de Le Pays. Ainsi, la tête de l’église catholique au Tchad doit, pour cela, céder à la tentation, les intimidations moins encore à la corruption ou à des pressions de tout genre et assumer pleinement cette délicate mission que Dieu lui a confié. Entre autres, prévenir les dirigeants sur les dérives éventuelles pour dénoncer les exactions et violations des droits de l’homme, être le porte-parole des opprimés, de la veuve et l’orphelin. 

Doumtardome. L . et M. Koularambaye