Lundi 13 juillet 2020 en fin de journée, la garde postée devant la résidence privée du chef de l’Etat, la villa Burkina s’aperçoit de la présence d’hommes blancs dans un 4×4. Ils n’étaient pas signalés. Le contact ne se passe pas bien et la garde ouvre le feu sur le véhicule qui quitte précipitamment les lieux. Le véhicule dont les deux roues sont crevées sera rattrapé quelques centaines de mètres plus loin et conduit dans les locaux des renseignements militaires.
Les premiers résultats de l’enquête indiquent que les militaires français, des gendarmes qui revenaient d’une sortie, étaient fascinés par l’architecture de la mosquée construite juste en face de la résidence et tenaient à la filmer. Il faut noter qu’il y’a des restaurants fréquentés par des étranger dans ce secteur situé non loin de l’aéroport. Une version qui n’a pas convaincu les services secrets Tchadiens qui se sont tout de même résolus à les laisser partir. Le temps de poursuivre leur enquête.
Les investigations ouvertes seront basées sur les images des caméras de surveillance déployées tout autour et qui seront exploitées pour déterminer ce que faisaient ces hommes à cet endroit.
En attendant à N’Djaména, beaucoup s’interrogent sur le fait que deux incidents presque identiques aient eu lieu en un mois. Le 9 juin dernier, des militaires français ont essuyé des coups de feu devant devant la présidence alors qu’ils étaient en train de filmer la devanture du palais pour préparer une visite quelques jours plus tard.
