Le secrétaire général de la fédération Tchadienne d’athlétisme, Ouya Bourma Malato repond à travers un point de presse ce samedi 29 mai 2020, au ministre de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi suite à sa sortie du 27 mai dernier devant les élus du peuple concernant le différend qui l’oppose à la fédération tchadienne d’athlétisme quant à la légitimité de son bureau exécutif.
Le différend opposant la fédération tchadienne d’athlétisme et le ministre de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi trouve son origine dans les tensions entre ce dernier et l’ancien président de la FTA,Me Hissein Ngaro au sujet de la longévité de celui-ci à la tête de la fédération. Un bras de fer qui a amené Hissein Ngaro à démissionner permettant l’élection en janvier dernier d’un nouveau bureau qui ne sera pas non plus reconnu par le ministre des sports. Pour le chef de département des sports, ce bureau n’est pas mis en place dans la légalité parce que « les gens se sont réunis dans un hôtel de la place pour organiser leur assemblée générale sans en informer le ministre », a-t-il déclaré le 27 mai dernier à l’hémicycle. En réponse, selon Ouya Bourma Malato, « cette déclaration du ministre est tout simplement contraire à la réalité, du moment où par une correspondance n°03 du 20 janvier 2020, la fédération conformément à l’article 12 de son règlement intérieur a saisi le ministère à l’effet de désigner un représentant pour assister à l’assemblée générale du 25 janvier 2020 », clarifie-t-il, avant d’ajouter qu’ en date du 22 janvier, le ministre répond à la fédération par correspondance n°009/PR/MPJSE/DSHN/2020 en ce termes, « j’ai le regret de vous informer que aucun technicien du département des sports de quelque niveau que ce soit, n’est autorisé à participer à une activité organisée par votre fédération « . Pour Le moment est au dialogue pour sauver le sport tchadien qui bat de l’aile surtout en ce moment où le monde fait face à la pandémie de COVID-19. « Ce conflit, trouverait son règlement dans la concertation des partis en privilégiant avant tout l’intérêt général, que toute autre considération », explique Malato. L’assemblée générale d’une association n’est pas du ressort d’un ministre, relève-t-il tout en prévenant que la fédération tchadienne d’athlétisme se réserve le droit de porter cette affaire devant les juridictions compétentes voire le tribunal arbitral du sport.
Makine Djama