Oxfam au Tchad a organisé ce mardi 11 mars 2020 dans un hôtel de la place un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) sur la gouvernance foncière au Tchad.
Cet atelier qui se déroulera du 11 au 12 février et verra la participation d’un expert venu du Sénégal et d’une vingtaine de membres et dirigeants de la société civile tchadienne. Il vise à créer les conditions d’une participation concertée, active et éclairée de la société civile dans le processus de réforme foncière en cours au Tchad, de renforcer les capacités des participants sur la gouvernance foncière et les différentes initiatives prises au niveau national et international. « La question foncière occupe une place de plus en plus importante au Tchad. Surtout en zone rurale, vu l’ampleur et le rythme de la vague actuelle d’expropriation et d’accaparement des terres et des ressources qui constituent des menaces pour la jouissance actuelle et future des tchadiens quant à leurs droits humains à la terre », a souligné le directeur pays d’Oxfam Tchad, Elkana Mooh.
Pour lui, ce phénomène compromet la sécurité foncière des communautés et couches vulnérables notamment les femmes rurales. « Oxfam soutient stratégiquement les efforts des autorités tchadiennes pour améliorer la législation actuelle et l’accès sécurisé à la terre pour les femmes rurales », informe-t-il.
Au terme des deux jours de formation, les participants auront l’opportunité de comprendre les principes généraux d’une gouvernance foncière responsable basée sur des outils et instruments internationaux et de jouer un rôle actif dans le plaidoyer pour une reforme foncière concertée inclusive et sensible au genre. Ils disposeront des instruments qui existent au niveau international et national et seront en mesure d’engager des débats informés sur les questions abordées au cours du processus de reforme foncière.
Fakeugnba Kedai Edith