La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Humain (Ctddh) se dit préoccupée par le maintien en détention de Mahamat Abdelkader alias Baba Ladé. D’après l’organisation, l’ancien chef de guerre a bénéficié d’une remise de peine de trois ans à la faveur du décret n° 290 du 14 mars 2019 portant remise collective des peines devrait être en liberté depuis 14 janvier dernier.
« Arrêté depuis le 10 Janvier 2014 en Rca, mis sous mandat de dépôt le 15 Janvier 2015 et condamné à huit ans d’emprisonnement ferme, il croupit jusqu’aujourd’hui dans la triste prison de Moussoro », rappelle l’organisation de défense des droits humains qui relève que Baba Ladé avait « bénéficié d’une remise de peine de 3 ans à la faveur du décret N°290/PR/Mjcdh /19 du 14 Mars 2019 portant remise collective des peines » et doit de ce fait être en liberté depuis le 14 janvier 2020. « Nous estimons qu’étant condamné à 8 ans d’emprisonnement ferme et ayant bénéficié d’une remise de peine de 3 ans, Baba Lade qui avait purgé 5 années de bagne devait être mis en liberté depuis le 14 janvier 2020 », précise le communiqué signé du Secrétaire Général de la Ctddh, Mahamat Nour Ibedou. « Nous exigeons sa mise en liberté immédiate conformément aux lois de la République. Nous considérons donc que son maintien en prison au-delà de cette date est arbitraire et sans fondement », dénonce-t-il.
Stanyslas Asnan