Le projet du budget général de l’Etat pour l’exercice 2020 exclut l’intégration à la fonction publique
Le projet de loi de finance portant Budget général de l’Etat pour l’Exercice 2020 fait l’objet de débat ce vendredi 27 décembre 2019 entre le ministre de finances et du budget, les autres membres du gouvernement et les élus du peuple au palais de la démocratie de Gassi.
Deux points phares ont été à l’ordre du jour de cette plénière du 27 décembre 2020. Il s’agit de la relecture du règlement intérieur régissant le fonctionnement de l’assemblée nationale et l’examen du rapport sur le projet de loi de finance portant Budget général de l’Etat pour l’exercice 2020.
Le premier point concernant la relecture du règlement intérieur qui faisant l’objet de débat depuis hier a été adoptée par 145 voix pour, 00 abstentions et 00 voix contre. Le deuxième point à l’ordre du jour ne fera l’objet de débat qu’après la pause de prière à 15h. Le Ministre de finances et du budget, a ouvert la séance de débat en présentant le projet de loi de finances 2020 dont son département en est l’auteur. Pour lui, ce projet de loi portant budget général de l’Etat pour l’Exercice 2020 est un projet de reconquête de la croissance économique du Tchad. Car, il vise à améliorer les recettes et les dépenses de la république.
Plusieurs questions émanant des élus du peuple ont porté sur le social, mais aussi entre autres sur les manquements de la santé, l’éducation, et surtout de l’intégration de 20.000 jeunes à la fonction publique qu’a promis le président de la république Idriss Deby Itno d’ici 2020. La plénière a aussi été l’occasion pour certains élus d’interpeler le président de l’assemblée nationale et la commission finance de l’assemblée nationale sur les 8 années et six mois de dépenses de l’Assemblée nationale dans l’exercice de ses fonctions depuis 2011. Dans les motions, certains élus du peuple ont demandé au ministre des finances et du budget ainsi qu’à ses collègues ministres présents, de dire au président de la république de ne pas s’ingérer dans la gestion directe des affaires ministérielles. Que les différents ministres soient les garants de leurs ministères, et à leur tour qu’ils rendent compte au président pour la bonne marche du pays. Le président n’est pas habilité à ordonner les dépenses ou signer des décaissements au trésor public etc.
En effet c’est un projet élaboré dans un document de plus de 50 pages qui a été soumis à l’étude de la commission par le ministre de finances et du budget qui a fait l’objet de débat. Dans ce projet de loi, le ministre de finances et du budget indique procéder au renforcement du système informatique avec acquisition et exploitation du système intégré de gestion financière pour une meilleure gestion axée sur la maitrise des dépenses et l’augmentation des recettes. Dans le même rapport, il est inscrit sur la page 3 que le gouvernement a établi le projet de budget pour l’année 2020 en recette et en dépense respectivement à 1.209, 677 milliards de Fcfa y compris les dons, legs et fonds de concours et 1.052,669 milliards de francs Cfa. La session est prolongée jusqu’au lundi prochain à 10h précise Pour permettre au ministre de finance et ses collaborateurs d’examiner les questions et d’apporter des réponses fiables aux différentes préoccupations.
Miguerta Djiraingué