Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en partenariat avec l’Association pour la Promotion des libertés fondamentales au Tchad (APLFT) a organisé le lundi 09 décembre 2019 un atelier à l’intention des journalistes sur leur implication dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre (SGVB)
Cet atelier interactif, qui s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et basées sur le genre, vise à emmener les hommes des médias à comprendre le rôle qu’ils peuvent jouer dans la lutte contre les SGBV et à soulever les différents aspects au niveau des pratiques qui posent problèmes afin de faire évoluer les choses.
Tout au long de ces travaux, Les participants ont été informés sur les concepts de base des SGBV, le système de référencement des cas de SGBV, les instruments juridiques de lutte et le rôle des médias dans la lutte contre les SGVB.
Pour la chargée des SGBV du Hcr, Etche Ahou Fidèle, la population n’est pas suffisamment informée ou mal informée de certaines pratiques considérées comme normales alors qu’elles sont des violations des droits humains. « C’est important que les médias comprennent ou commencent leur implication face à ces pratiques. Ils doivent savoir faire cette distinction pour sensibiliser afin d’emmener les uns et les autres à changer de comportement », souligne-t-elle.
« Les SGBV sont des abus de pouvoir qui se font sous l’effet de la contrainte. Elles sont de six types : le viol, l’agression sexuelle et physique, les mariages forcés et les dénis de ressource, d’opportunité ou de service », informe la coordinatrice de l’APLFT, Larlem Marie. Aussi, conseille-t-elle aux journalistes de traiter les informations reçues lors d’un cas de violence objectivement. « La source de l’information est très importante pour la crédibilité des organisations », précise la coordinatrice.
Les recommandations formulées lors des échanges constitueront une feuille de route qui permettra aux différentes parties impliquées dans la lutte contre les SGBV de mieux s’outiller pour les années à venir.
Fakeugnba Kedai Edith
