Ce lundi 25 novembre 2019, 502 hectares de terres arables sont distribuées aux populations locales et de déplacées internes au cours d’une cérémonie à Méléa, à proximité de Bol, dans la province du Lac.
Ce son ten tout 5 308 ménages comprenant des autochtones et des déplacées qui ont bénéficié de ces espaces cultivables grâce a une initiative conjointe du gouvernement tchadien et ses partenaires du Programme alimentaire mondial (PAM), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) ainsi qu’avec l’appui de l’Union européenne et l’Allemagne.
Pour Mme Sally Haydock, Représentante a.i. du PAM au Tchad, par cette initiative, « Aujourd’hui, nous nous retrouvons au cœur d’un exemple de développement rural, qui offre une solution durable et adaptée à ce problème, dans une zone particulièrement touchée par le changement climatique. »
Le Lac Tchad fournit de l’eau à plus de 30 millions de personnes au Tchad, Cameroun, Niger et Nigeria. Les fluctuations d’eau affectent les communautés côtières, car le lac pourrait inonder des terres sèches et arables ou se replier trop loin et priver d’eau des terres auparavant irriguées. La plupart des habitants de la province de Lac sont touchés par la nature irrégulière des fluctuations du lac, qui menacent les moyens de subsistance des pêcheurs, des pasteurs et des petits exploitants agricoles. Ce qui augmente leur vulnérabilité.