La commission du bassin du Lac Tchad (Cblt) organise depuis ce mardi 12 novembre 2019 à N’Djamena, en partenariat avec l’Union internationale pour la conservation de la nature de la nature (Uicn), un atelier sur la gouvernance et la coopération transfrontalière des ressources partagées du bassin du Lac Tchad
Il s’agit de créer au cours de ces assises, les conditions pour amener Les six pays membres de la Commission du bassin du Lac Tchad, notamment le Tchad, le Niger, le Nigéria, le Cameroun, la Libye et la République centrafricaine à gérer de manière concertée les ressources du bassin du Lac Tchad. C’est à travers le projet « bâtir le dialogue autour des cours d’eau », qui prône une vision partagée des principes de répartition et des bénéfices tirés de l’eau, ainsi que des cadres institutionnels transparents et cohérents entre les pays riverains du bassin du Lac Tchad.
L’eau est selon le représentant l’Uicn, le Pr Awaïss Aboubakar, une ressource illimitée et vulnérable qui est indispensable à la vie. A ce titre, la maitrise de son utilisation est un défi majeur. « Depuis l’échelle macro des bassins transfrontaliers jusqu’à l’échelle communales dans les portions nationales de nos sous bassins partagées, des stratégies adaptées doivent être pensées et mises en œuvre avec la participation effective et active de tous les acteurs. C’est pour dire qu’il faut que cela se passe par la concertation », insiste-t-il. Cette gestion concertée correspond à ce que le secrétaire exécutif de de la Cblt, Mamman Nuhu appelle de l’hydro diplomatie « un concept nouveau qui nécessite une coopération accrue, surtout en matière de gestion intégrée des ressources en eau du bassin, à travers ses outils comme la charte de l’eau ». Il s’agit concrètement de négocier et s’entendre sur des principes directeurs et mettre en œuvre des ouvrages d’intérêt commun dans le bassin du lac et en partager les coûts et les bénéfices.
NM
