Dans un communiqué publié ce dimanche 10 novembre 2019, la famille de Bonheur Matebaye tué le 4 novembre dernier par la protection du président de l’Assemblée nationale conteste les propos du président de l’Assemblée nationale selon lesquelles l’institution est en contact avec la famille pour l’organisation des obsèques.
C’est une clarification de la famille pour lever le doute sur les spéculations entour de l’organisation des obsèques de Matebeye, succombé le 4 novembre dernier, atteint par des tirs partis de la protection du président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi.
La famille du défunt dénonce « le manque de compassion de Haroun Kabadi à l’endroit de la famille consternée. Ces propos selon lesquels l’Assemblée nationale, le protocole, les services et le secrétariat sont en contact avec la famille pour organiser tout ce qui pourrait être organisé. Que de ce point de vue, il n’a rien à se reprocher car c’est un incident qui arrivé et qu’on va essayer de gérer comme on le peut et que normalement rien ne devait se faire. Aucun membre de la famille que nous sommes, n’aurait désiré la disparition de notre cher fils frère et époux dans les circonstances aussi iniques et sadiques dans le but de rechercher un arrangement dont le Kabadi parle », s’indigne, Ngarlem Naountangar, le parole de la famille qui rappelle que la disparition de Bonheur Matebaye ne devrait pas être sujette à spéculation. « La famille ne reconnait en aucun cas un compromis tendant à organiser quoi que ce soit au sujet de son regretté. Le sens humain et humaniste aurait voulu que Haorun Kabadi reconnaisse au moins la mort à fleur d’âge de ce diplômé sans emploi qui se démène pour subvenir aux besoins de sa famille ne se serait-ce qu’exprimer sa moindre compassion à la famille », déplore-t-il.
« C’est à comprendre que Haroun Kabadi se réjouit d’un acte de bavure qui ne lui arrache nullement une compassion. La famille n’a pour seul souci que de pleurer la mort de son fils ne demande au président de l’Assemblée nationale qui n’a rien à craindre de la dissocier de tous ses propos », conclut le communiqué.
Stanyslas Asnan