Le président de la Coalition des associations de la société Civile pour l’action citoyenne (Casac), Mahamoud Ali Seid s’est dit outré par des positions d’une partie de la classe politique sur les échéances électorales à venir. Il appelle la jeunesse tchadienne à éviter de suivre des politiques sans scrupules qui ne recherchent que de l’appât facile.
Après qu’une partie de la classe politique tchadienne fixe ses conditions pour sa participation aux élections législatives et locales prévues pour le 1er trimestre de l’année de 2020, le président de la Casac estime qu’on ne peut demander une chose et son contraire à la fois. « Mais ma foi, où est donc la cohérence quand ils s’insurgent aujourd’hui contre l’organisation de ces mêmes élections ? Quotidiennement, nous constatons des réactions époustouflantes frisant parfois l’indécence, par rapport aux opinions de certains membres de la classe politique qui rejettent l’organisation de ces élections dans notre pays », s’insurge Mahamoud Ali Seid qui estime que le président de la République est la synthèse de la nation. « Nous n’accepterons pas que des petits esprits égarés dans le train-train froid de l’exil, et en mal d’existence, puissent proférer à son encontre des propos abjects dans le seul but d’écorcher son image. Ces derniers arrivistes de la classe politique Tchadienne, font de la politique par effraction », fustige-t-il.
Le président de la Casac demande en outre à ces hommes politiques qu’il qualifie de ’’vendeurs d’illusions’’ de redescendre sur terre. « D’autres agitateurs immatures, regroupés dernièrement, sous une appellation alphanumérique, avaient demandé la démission du Chef de l’Etat. Ces poltrons politiques qui affichent sans gêne leurs inconséquences et leurs idées surannées totalement en déphasage avec la réalité politique contemporaine », ajoute-t-il. Pour lui, le mandat du chef de l’Etat ne pourra être contesté. « Nous demandons à la population Tchadienne de ne point céder aux allégations creuses, mensongères et dénuées de tout soubassement rationnel des nouveaux parangons politiques, aux cols blancs, qui chercheraient désespérément à se faire de la publicité sur l’autel de la naïveté du subconscient collectif national », note Mahamoud Ali Seid qui appelle la jeunesse à faire barrage à ces opportunistes.
« Les tintamarres cybernétiques produits par les activistes au sein des réseaux sociaux, n’absoudront jamais les avancées politiques majeures de notre pays. La jeunesse ne doit pas suivre les crachats insensés de ces activistes, qui ont fait des réseaux sociaux, leurs tribunes de propagandes. Nous demandons à notre jeunesse d’appréhender la réalité avec beaucoup de sagesse et de maturité », complète-t-il.