Pas de salaires, pas de reprise de cours à l’Institut universitaire polytechnique de Mongo
Après la grève du Syndicat des enseignants du Tchad(SET), c’est au tour du Syndicat national des enseignant et chercheurs du supérieur (Synces), section de l’Institut universitaire polytechnique de Mongo d’envoyer un signal au gouvernement tchadien.
La décision a été prise à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire tenue le 31 août 2016 au siège du Synecs à Ardep Djoumal dans le 3eme arrondissement de N’Djaména . C’est le deuxième mouvement de grève depuis l’investiture du Président Idriss Déby Itno pour un cinquième mandat.
Selon le secrétaire général du Synecs, Diontar Mbaihoudou, la section Synecs de Mongo exige des autorités le paiement de salaires et de primes du mois de juillet et d’août. Les heures supplémentaires, les primes d’encadrement, les frais des jurys des examens et soutenances doivent être payés, martèle Diontar Mbaihoudou.
En outre, le Synces réclame le versement de la bourse de CONCOFOR permettant aux enseignants et chercheurs inscrits en thèse de finaliser leurs travaux ainsi que l’accélération du processus de virement des salaires des enseignants contractuels. Par conséquent, le secrétaire général, Diontar Mbaihoudou prévient aux autorités que les activités académiques ne reprendront que lorsque les quatre points de revendications sus-mentionnés seront intégralement satisfaits et les tient pour responsables de tout ce qui adviendra.