L’ancien président français, Jacques Chirac qui a dirigé le pays de 1995 à 2007 a tiré sa révérence ce jeudi 26 septembre 2019. Retour sur son parcours.
C’est une grande figure de la scène politique française qui s’en est allée. L’homme qui a quitté le pouvoir en 2007 après douze ans de règne était affaibli depuis son accident vasculaire cérébral en 2005. La nouvelle de sa mort est annoncée par sa famille à l’Agence France presse ce jeudi.
Jacques Chirac a eu une très longue carrière politique au cours de laquelle il a gravi tous les échelons. De 1965 à 2007, il fut successivement conseiller municipal, conseiller général, député, deux fois premier ministre, sous le régime de Valery Giscard D’estaing ensuite de François Mitterrand, maire de Paris et président de la République.
C’est en 1976 que celui que Giscard D’Estaing appelait ‘’Mon bulldozer’’ se lance à la conquête du pouvoir en créant son parti, le Rassemblement pour la République (RPR). Il se présente à la présidentielle de 1981 Contre Giscard et Mitterrand mais échoue en occupant la 3e place. En 1988, c’est avec le costume de premier ministre qu’il affronte de nouveau François Mitterrand à la présidentielle de 1988. Le débat télévisé entre les deux hommes, tourne à l’avantage de Mitterrand qui est réélu pour un deuxième septennat. Malgré ces deux défaites consécutives, Chirac n’a pas lâché prise. Il se présente pour la troisième fois à la présidentielle en 1995 face à Lionel Jospin qu’il bat au deuxième tour avec plus de 52 % des suffrages autour du thème de la « fracture sociale » et accède enfin à la présidence de la République.
A l’annonce de sa mort, son successeur au palais de l’Elysée, Nicolas Sarkozy sa mémoire dans un tweet. « La stature imposante et la voix si particulière de Jacques Chirac ont accompagné la vie politique française pendant un demi-siècle et incarné la nation lorsqu’il fut élu à la présidence de la République. Sa disparition touche aujourd’hui tous les Français. Ceux qui l’ont soutenu comme ceux qui l’ont combattu car personne ne peut oublier qu’en 2002, il rassembla sur son nom et sur les valeurs qu’il incarnait une majorité écrasante de nos concitoyens ».