Au cours d’un point de presse ce lundi 23 septembre 2019 au restaurant-Bar Selesao, la présidente du comité d’organisation du Black History Month Africa, Yousra Abderahim N’diaye a annoncé la tenue de ce mois de l’histoire des Noirs en février prochain.
C’est pour la première fois que l’Afrique célébrera ’’Le mois de l’histoire des Noirs’’ pour la commémoration du passé africain. Le Tchad qui fait partie des dix pays africains retenus pour l’organisation du ’’mois de l’histoire des Noirs’’ du 1er au 29 février prochain est à pied d’œuvre. « Les récents incidents xénophobes en Afrique du sud nous rappellent tristement la nécessité pour un peuple de toujours se remémorer son passé. Etant donné que notre existence dépend de celle des autres, la logique collective doit toujours dicter nos actions individuelles », précise la présidente du comité d’organisation Yousra Abderahim N’diaye.
En célébrant ’’Le mois de l’histoire des Noirs’’ ou Black History month Africa, l’Afrique emboite ainsi le pas des continents américain et européen qui célèbrent ce mois depuis plusieurs décennies.
Sous le slogan Ubuntu qui veut dire »je suis par ce que nous sommes », (philosophie de vie africaine chère à Nelson Mendela), cette première édition du Black History Month Africa est appréhendée d’après Yousra Abderahim N’diaye comme un devoir de mémoire permettant pour tirer les leçons du passé, éclairer les actions présentes et de regarder sereinement vers l’avenir.
Pour le bon déroulement des activités, le comité prévoit un concours d’art oratoire intitulé ’’dans la peau d’un héros noir’’, un concours de tresse, des matchs de la concorde opposant des groupes traditionnellement considérés comme adversaires notamment la majorité présidentielle contre l’opposition démocratique, les policiers contre les étudiants, Ubuntu Chalenge pour lancer des défis d’utilité publiques à des associations et une table ronde du mois de l’histoire des noirs au Tchad. « En évoquant l’histoire des noirs, la référence n’est pas faite à la couleur de la peau, mais plutôt à la lutte et aux personnages historiques qui ont marqué tous les continents », conclut Yousra Abderahim N’diaye.
Nguelsou Balgamma
